Chapitre V :: L’homme dans le miroir

Un homme se tenait face à moi, me fixant d’un regard froid, comme si j’ai encore fait une connerie, « bien sure que t’en a fait une ! » Une voix me traversa soudain la tête, mais l’homme na pas l’air d’avoir parlé, sa voix pourtant ne cesse pas de me dire ce que je veut pas entendre depuis longtemps, et moi…je n’ai que le silence pour y faire face :
Qu’est que tu crois ? Que tu avais peut-être une chance ? La moindre poussière de chance ? Tu as vraiment cru ? Je me demande comment on peut être aussi naïf ! Mais tu m’étonnes ! Tu as été toujours comme ça, toujours entrain de courir derrières les rêves des autres, mais cette fois…Tu a vraiment cru, n’est pas ?! Tu me fait pitié, comment ta pu croire un instant qu’une fille comme elle peut juste envisager quelque chose ou le moindre intérêt pour toi ? Regard toi maintenant ! Ne me dis pas que je ne t’ai pas prévenu !
Tu as vraiment cru ? Ces quelques compliments sortis de sa bouche innocente t’ont donné un espoir…Que tu es exceptionnel a ses yeux ? Toi qui en voulais toujours aux hommes d’imaginer des choses avec les femmes !ta crue que le faite de la faire rire veut dire qu’elle est heureuse ? Tu es vraiment pitoyable ! Ta cru que tu été au début du bon chemin vers son cœur, que c’était juste un très longue chemin à prendre, et qu’il faudra juste patienter ?!
Tu as vraiment cru ? Tu a cru que t’avais quelque chose de plus que les autres ? Tu as cru que qu’elle est perdue, et que tu étais le seul à pouvoir la trouver…qu’elle est une énigme, et que tu seras le seul à pouvoir la découvrir ?! Mais comment ta pu croire que vous ne vous êtes pas rencontrés par hasard, que tu es l’événement de sa vie ?! Comment ta pu croire que tu es né pour l’aimer ?! Et qu’elle est faite pour toi ?
Ses mots me transperçaient le cœur comme des flèches et me tuant à petit feu, et moi…Je restais là figé comme une statuette, n’ayant que le silence comme allié. Je regardais l’homme dans le miroir quelques autres instants, comme si je lui disais : « tu en as fini avec moi ? » puis…je quitté ma salle de bain pour aller dormir…ça s’est passé hier, j’aurais du écrire ces lignes hier…mais j’avais trop mal.