[Pensées] Ma découverte de Rapture

Après vous avoir publié mon test de BioShock, je tenais à remémorer mes premiers pas dans le monde de Rapture. Si vous n'avez jamais joué à ce célèbre FPS, ne lisez pas ce qui suit.
Dans ma vie de joueur, je n'avais jamais assisté à une telle amorce, à un tel choc introductif. Le dernier remontait au tout premier Half-Life (1998) avec les péripéties du docteur Gordon Freeman lors d'une journée de travail scientifique.
En 2007, après m'être emparé du célèbre BioShock dont la presse chante les louages, je lance la partie et plonge brutalement en 1960 au cours d'un vol au-dessus de l'Atlantique, lorsque mon avion de ligne se crashe dans l'océan. Pendant la chute de l'appareil, l'écran reste noir mais les cris perçants des passagers laissent imaginer toute l'horreur de la scène. L'écran titre « BioShock » apparaît et le ton est donné.

J'incarne alors le seul passager survivant, qui reprend ses esprits en plein milieu de l'océan, encerclé par les débris et les flammes qui illuminent l'inquiétante noirceur de l'eau en pleine nuit.

Au cœur de cette scène apocalyptique, un mystérieux phare surplombe la carcasse de l'avion, coulant au fin fond des abysses. N'ayant pas d'autre alternative, je nage dans sa direction pour m'y abriter.

A mon arrivée, je constate que la porte du phare est ouverte et semble m'accueillir à bras ouverts. J'y entre et découvre une bathysphère, véritable ascenseur aquatique. Je prends une dernière bouffée d'oxygène et actionne le levier.

Durant cette descente vers l'inconnu, un film de propagande projeté sur le mur me vante les mérites d'une ville aquatique nommée Rapture.

A la fin de cette projection, je découvre derrière la vitre une scène inoubliable : mon arrivée dans cette citée aquatique et artistique.

Cette découverte ne peut laisser indifférent tant cette ville sous-marine est gigantesque et impose le respect. La ville de Rapture semble idéalement accueillante, mais croire en l'utopie mène bien souvent à la folie...