Magazine Journal intime

Grosse colère du dedans ...

Publié le 02 février 2010 par Daydreamer

Ben voilà. Je suis vénère.

Pourtant, en ce moment, je suis plutôt (le chien de ?) tel l'épagneul dans le champ de blé au printemps (il est où? il est où? il est où?), truffe au vent, oreilles nouées derrière la tête, la langue pendante, à farfouiller la toile et à suivre mes chéwis... en toute zénitude...

Pourquoi a-t-il fallu que je chope un vieux numéro de Côté Mômes pendant que je poireautais chez le psy de Témüjin. C'est vrai, quoi... j'aurais aussi bien pu me fader un magazine de droite sans surprises ou de la documentation sur le cancer, la contraception, le don d'organes...

Nan, j'ai pris ce magazine et j'ai lu une interview d'un psy célèbre et télévisé, que même ma mère l'adore (j'aurais dû savoir que ce n'était pas un bon signe, déjà, là...). A la base, je n'avais rien contre lui. Tant qu'il s'occupe (bien, apparemment) d'ados anorexiques, tout va bien. Mais là, je suis tombée sur un article consacré à un livre qu'il a sorti sur les pères.

Et déjà, ok, autant partir du principe que tout le monde A un père... Pardon, que tous les petits garçons ont un père.

Tant qu'à faire.

Un géniteur, voire, un donneur de sperme, je veux bien. Un père... ce n'est pas exactement la même chose.

Je n'ai pas lu le livre, c'est vrai, et peut-être qu'il y développe les cas "atypiques" (pincettes *on*) des mamans-solos et des couples homosexuels, mais l'interview ne mentionne que le schéma hétéro de base: un enfant a une père et une mère. Point.

Et ça commence fort avec un "Si j'étais un bébé sur le point de naître, je me demanderais "Qui est papa, qui est maman?"...". Ah. Bon. V'là aut'chose... Donc, on part du postulat que le bébé AVANT de naître a des pensées organisées et connaît la différence entre papa et maman. On n'a pas le cul sorti des ronces, là... On prend directement les paris pour la prochaine réincarnation avec mémoire des vies antérieures incorporée ou on vote B16 en 2012? Je ne sais même pas dans quelle catégorie ranger ça? Est-ce que ça en mérite une?

Bah... après, il explique à la personne qui l'interroge qu'il doit y avoir des différences entre les parents (les pères ne sont pas des mères, il parait) et un peu plus loin que les garçons, ben, c'est normal, ça joue à faire des cabanes et à se battre à l'épée à un âge où les filles savent déjà qu'elles vont être mamans (à 5 ans). Ah ouais? (ouais, tu vois bien qu'on est pas pareils, duh!)

Alors, je suis anormale (et je ne dois pas être la seule), puisque je jouais avec des petites voitures, des pistolets, je grimpais partout, je démontais les poupées et je rêvais d'avoir un arc, des flêches et un carquois... entre autres... oui, j'ai demandé au père naouèle un fer à repasser et un aspirateur (comme maman), mais ils ont servi une fois chacun (enfin, non, le fer, ma mère l'a longtemps utilisé comme fer de voyage)... non, à 5 ans, je ne portais pas d'enfant en moi... je n'aimais pas les bébés... je voulais rester fille unique... et l'idée d'avoir un locataire un jour m'a terrorisée jusqu'au jour où le test pipi a affiché deux barres. Je me rappelle, à 9 ans, avoir "suivi" la grossesse de ma tante: c'était clairement pas un truc qui pouvait m'arriver. (Bon, après, les raisons, c'est un autre sujet...).

Brèfle. Le père doit avoir un côté héroique... même que c'est avec ça qu'il aurait séduit bobonne la Mère (elle est un peu couille, celle-là, il ne lui en faut pas beaucoup...).

Et quand la journaliste (?) lui demande s'il vaut mieux avoir un père malsain plutôt (le chien de ?) que pas de père du tout, il répond par l'affirmative.

Faut que je le dise?

CONNARD.

Et ça vient du coeur, crois-moi.

J'oubliais:

CONNASSE.

Ouais, l'interview n'est pas du tout orientée.

Il y a des enfants qui n'auront jamais de père et d'autres qui en auront deux.

Et il y en a qui auraient préféré ne pas en avoir.

Et j'en connais 3 qui ont un père qui n'est pas "comme ces trois couillons de trois hommes et un couffin, un peu trop mères", et qui pourtant les a bercés, nourris, changés, consolés, lavés, emmenés au ciné... qui fait la vaisselle, sa lessive: leur montre sans se forcer qu'un mec n'est pas nécessairement devant la télé à beugler sur 11 types en short, une bière dans une main (l'autre tenant la télécommande ;-))... qui n'a pas plus envie que ça de voir ses fils se distinguer dans des sports de brutes dits virils (jusqu'à présent, la seule à avoir pratiqué le rugby ici, c'est môman... et encore, pas en club... j'aime pô le sport...je veux juste grimper aux arbres avec un arc et des flêches... et un carquois, bordel!).

Et mes fils, ils ont une maison de poupées et de temps en temps, ils la demandent, s'éclatent dessus pendant des heures à jouer avec le mobilier et la famille qui vont dedans... puis on la range jusqu'à la prochaine fois (elle prend un max de place!). Et à naouèle, cette année, j'ai commandé deux poupons (un gars, un fille): le Greffon les a adoptés tous les deux... et de temps en temps... hihihi... je chope les grands à les cajoler... Alors? Les garçons? Ça n'aime que les épées et les cabanes dans les arbres ou c'est seulement le résultat d'une pression sociale couplée à un formatage judéo-chrétien? Nan, parce-que, Témüjin, avant que ses grands-parents lui achètent des pistolets, il ne savait pas ce que c'était... tout ce qui l'intéressait c'était de démonter les jouets... (mon fiiiiiiils!!!!)


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