Magazine Journal intime

BHL cite Botul, un philosophe qui n'a jamais existé: #fail

Publié le 08 février 2010 par Mélina Loupia
Je lis le NouvelObs même pas en cachette, tous les matins, après le café.
J'ai testé la lecture des infos au saut du lit, trop dangereux, mon interprétation était encore mêlée du vieux rêve qui se jouait encore dans mes yeux tout juste ouverts, de quoi franchement donner des hallucinations et friser le délire.

Délire, comme la titraille de ce matin:

BHL.jpg

Ah sacré BHL, toujours prêt à délirer, sauf que lui, c'est presque un peu son métier, il a le droit de dire des choses que seul lui-même est apte à comprendre et à défendre.
C'est un philosophe médiatique.
Y en a qui n'ont pas des métiers faciles, surtout et d'autant plus quand ils n'en ont pas qu'un.

Le philosophe écrit aussi des livres sur son métier.

Et comme tous les écrivains, vient le moment crucial de la publicité, de la promotion et de la mise en avant de ce qu'on vietn de créer.

C'était donc le cas ce matin, alors que notre BHL que le monde entier ne nous envie que très relativement présentait son dernier ouvrage "De la guerre en philosophie", à paraître d'ici à quelques dizaines d'heures.

Jusqu'ici, tout va bien.

C'était sans compter sur Aude Ancelin, journaliste, qui a su lire entre et surtout toutes les lignes du pavé du monsieur.

Et elle a bien fait.

Je cite:

"A la page 122, il dégaine l’arme fatale. Les recherches sur Kant d’un certain Jean-Baptiste Botul, qui aurait définitivement démontré «au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans sa série de conférences aux néokantiens du Paraguay, que leur héros était un faux abstrait, un pur esprit de pure apparence». Et BHL de poursuivre son implacable diatribe contre l’auteur de «La Critique de la raison pure», «le philosophe sans corps et sans vie par excellence».

Elle poursuit:

"(...) Seul problème, Jean-Baptiste Botul n’a jamais existé."

Sacré BHL, que l'on surnomme déjà dans les milieux hautement sphériques BHFail

Quoi qu'il en soit, tout philosophe qu'il se dit être ou se fait appeler ou taxer, il n'en est pas mois un homme qui se laisse piéger par plus fort que lui.

Ouf.

Car un instant, j'ai bien cru qu'Arielle Dombasle était une poupée en plastique qu'on sort les jours de fête pour la gonfler et qu'on range dans un carton à la fin.



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