Mon dos, ce pervers

Mon dos, ce pervers qui progresse pour essayer de me conduire, chaque jour, un pas de plus vers le trou. Je le dis : vaines applications pour ce vicieux. Qu’il m’ouvre la brèche aussi grande qu’un océan, jamais me laisserai tomber dedans! Peuvent pleuvoir des torpilles sur ma tête, ne dégringolerai pas. Moi, suis faite pour décoller, m’envoler, pas pour m’enfouir. Ni dans l’eau. Ni dans la terre. Du moins, pour me mettre en terre, faudra mieux qu’un dos incisé, brisé et sillonné de douleurs. Qu’il se le dise!