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Homophobe aux maux Fourbes.

Publié le 09 février 2010 par Docteurho

Homophobe aux maux Fourbes.

«Pour moi, toute forme d’amour vrai est humaine et digne de respect. Et l’amour homosexuel est bien de l’amour. L’opinion publique marocaine considère l’homosexualité comme un vice, une insulte et un scandale qui heurtent la conscience morale. Voilà l’état d’esprit actuel ici.» R. 28 ans. Fès, Maroc.

Voilà comment un journaliste Français, est parti à l’étude de la question de l’homosexualité dans des pays ou ce genre de comportement déviant est considéré comme un crime. Dans son article repris par le blogueur marocain shiftybox, Philippe Castetbon auteur du livre « Les Condamnés« , s’intéresse aux cris de détresse d’homosexuels persécutés par un système judiciaire qui les punit pour leur différence, et une société qui les rejette. Plus loin, c’est la société qui est incriminée puisque son dédain est plus fort encore que la répression exercée par la loi, et c’est ce qui semblerait faire le plus mal à cette population de déviants, qui n’arrive pas à s’affirmer, face à une hégémonie conservatrice, du moins en apparence, si le dogme religieux n’est pas toujours le motif qui anime sa « discrimination » envers les homosexuels, cette chose qu’on appelle l’homophobie.

A mon sens et à celui de beaucoup de gens, l’homophobie n’est pas le mot à utiliser, car d’un point de vue purement sémantique, cette expression est erronée car elle ne décrit pas réellement la situation, étant plus un néologisme bien markété qu’autre chose. D’ailleurs et à travers les âges, il y a toujours eu une polémique autour de la question de d’homosexualité et des divergences d’opinion qu’elle génère, que ce soit de l’avis de la religion ou de celui de la politique, et plus loin de la simple nature humaine; et en tant qu’opposant au mouvement homosexuel, je pense que les mots homophobie et homophobe sont utilisés pour « gommer » de manière abusive la différence qui existe entre ceux qui haïssent les homosexuels et ceux qui les désapprouvent, pour des raisons souvent liées à un dogme religieux. Le terme le plus approprié, à mon sens, du moins si l’ont veut, toujours, nommer la chose, est homodiscrimination, mais là encore, pour moi, c’est une aberration qui n’a pas de sens, car cette appellation a une connotation plus violente que sa précédente et renvoie automatiquement sur une image de victimes lesquelles seront forcément toutes les personnes adhérant à l’homosexualité, par la pratique et aussi par l’approbation. L’homosexualité est un oxymore, rien de plus, puisqu’elle tente de  joindre deux caractères de dissociant par la nature, voilà ce qu’il en est, et ce que personne ne pourra changer, quelques belles soient les tournures qu’on essaye de tisser autour de la question.

Je pense que mon opinion est maintenant claire pour tout le monde, même pour ceux qui connaissaient ma position et qui n’en comprenaient pas les motifs. L’homosexualité, pour moi, n’est pas un fait en soit, mais une volonté non assumée par ceux qui la pratiquent et qui la défendent. Lorsque je dis homosexuel, je pense automatiquement à un crime, et c’est là une pensée que j’assume pleinement du fait que je conçois amplement les dangers d’une telle déviance à la nature, sur le plan social et même sur celui éducatif. Si je peux m’autoriser la parallèle simpliste avec les narcotiques, je pourrais dire que faire bon ménage avec l’homosexualité et la tolérer, reviendrait à dire à son enfant, par exemple, que la drogue est une liberté personnelle, et que la consommation de cette dernière est un droit ne relevant que des choix individuels. Les lois et tout le charabia qui incriminent l’usage ou le commerce de stupéfiants seront, alors, des discriminations.

Le débat est ouvert!



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