Magazine Journal intime

Petites histoires des grandes chansons - volume 2 - Fabien Lecoeuvre

Publié le 14 février 2010 par Anaïs Valente

« Le dimanche... on lit au lit ».

Je vous avais parlé, l'an dernier, du premier volume de Petites histoires de grandes chansons.  

Big nouvelle, le second tome est sorti.  J'adore ce genre de livre qui raconte une histoire différente quasiment à chaque page, permettant de le lire épisode par épisode, de le découvrir petit à petit. A son aise Blaise.  Cool Raoul.  Relax Max.  Chaque jour une petite tranchette.

Evidemment, en lisant cet ouvrage, il faut s'attendre à, parfois, être déçu... Par exemple, cette chanson de Calogero, « Si seulement je pouvais lui manquer », que je ne peux écouter sans pleurer, ben j'étais persuadée qu'il l'avait écrite passque son père ne s'était pas occupé de lui, ou était parti au loin, enfin un truc du genre.  Bref, j'ai tendance, et je ne suis pas la seule j'imagine, à associer thème de chanson et chanteur, comme on associe rôle de l'acteur à l'acteur lui-même.  Or, dans ce cas, que nenni ma bonne Dame.  Calogero, il a aimé, il a chanté, il a participé au succès de ce superbe morceau, mais il a pas vécu l'histoire.  Hé non.  , Déception, donc, mais possibilité d'en savoir plus sur les secrets des grands succès français, en découvrant des anecdotes marrantes, des moments émouvants, des tranches de vie ayant mené à l'écriture du texte, de la musique ou à l'interprétation par untel plutôt qu'untel.  Sensation étrange de pénétrer, telle une petite souris curieuse, dans les studios d'enregistrement d'antan et d'aujourd'hui, pour écouter des choses qui n'auraient pas dû être entendues.  Qué bonheur pour une curieuse telle que moi...

Plus de cent petites histoires de grandes chansons sont répertoriés, de 1932 à nos jours, de « Couchés dans le foin » à « Ah si tu pouvais fermer ta gueule », en passant par, Saint-Onnenparlerapoint oblige, « Hymne à l'amour », « Ne me quitte pas », « Les vendanges de l'amour », « Je suis venu te dire que je m'en vais », « Je l'aime à mourir », « Là-bas », « Aimons-nous vivants », « Vivo per lei », « Savoir aimer » et « Elle, tu l'aimes ».   Rho, tiens « Les vendanges de l'amour », de Marie Laforêt, et là je chante « ô Marie, si tu savais, ô combien, tu m'endormais ».  Passque Marie Laforêt et moi, vous le savez, c'est une big méga histoire d'amour, et durant des mois, je me suis endormie avec, derrière moi, un tourne-disque, sur lequel tournaient, soir après soir, quatre 33 tours (et oui, j'ai connu ça), de Marie Laforêt.  Donc, oui, elle m'endormait, Marie, au sens noble du terme.

Tiens, y'a aussi « Les sucettes », que j'ai également fredonné sans en comprendre le sens, morceau ambigu s'il en est, comme tout le monde le sait.  Morceau de Gainsbourg.  Tout comme « Je t'aime moi non plus » (qui n'est pas dans l'ouvrage) que j'ai écouté en boucle, également sans en comprendre réellement le sens, gamine innocente que j'étais alors (enfin je comprenais bien que c'était chaud hein, faut pas pousser, mais à mon avis, je pigeais pas tout tout tout).  « Savoir aimer » aussi, je l'ai écouté en boucle dans mon petit appartement, amoureuse folle que j'étais à l'époque, rhaaaaaaaaaaaaa...

Voilà comment un tel ouvrage peut, outre la révélation de secrets de fabrication, faire remonter à la surface un paquet de souvenirs d'enfance, d'adolescence, et d'hier.  Que du bonheur.

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