Magazine Journal intime

Quand la relâche est synonyme de fête

Publié le 23 février 2010 par Imparfaiteetalors
PetiteSoeur est une une petite fille "toute ou pantoute". Elle ne fait rien à moitié. Quand elle rit, non seulement ses yeux pétillent mais on peut entendre ses éclats de rire à des kilomètres à la ronde. Mais quand elle fait une colère, ses yeux lancent des éclairs et elle peut propulser sans pudeur la robe qu'elle porte sur le plancher.
PetiteSoeur n'était pas née qu'elle avait décidé de faire faire son entrée dans le monde à sa manière et de nous en faire voir de toutes les couleurs. Premièrement, elle a décidé de pointer ses fesses en direction de la sortie, me faisant affronter bravement une césarienne malgré ma peur démesurée des bistouris. Ensuite, elle est née à la fin de la semaine de relâche, offrant à son père le luxe de poireauter à la maison toute la semaine sans se faire déranger par les cris d'un bébé naissant... et de me regarder manger mes émotions en vidant un sac entier d'amandes enrobées de chocolat, format Costco!
Quand nous avons débuté cette présente semaine de relâche, nous avons permis aux filles de choisir une activité spéciale à réaliser pendant la semaine (Frérot vivant son petit bonheur uniquement à vider les armoires de cuisine en ce moment). GrandeSoeur a décrété qu'elle voulait aller (une vingtième fois) au Biodôme. PetiteSoeur a choisi d'aller glisser et aussi de fêter son anniversaire de 4 ans avec ses petits amis.
Même si j'avais invité en temps les petits copains cette fois-ci, j'ai procrastiné jusqu'à la veille de la fête. PapaZen et moi n'avons rien commencé. Nous avions bien évoqué le sujet lors de notre tête-à-tête romantique, mais nous n'avions rien fait de plus. RIEN. Sauf peut-être de se classer les candidats idéals pour ouvrir une entreprise de création de fêtes de dernière minute! Je songe à faire breveter le concept de "Fête sans casse-tête" ou quelque chose s'en approchant dangereusement.
Voici comment nous nous en sommes sortis, in extremis, samedi dernier.
La veille de la fête, nous avons établi un plan de match.
  1. Menu simple: sandwiches, crudités et salade de pâtes. J'ai cuisiné en soirée, pendant que PapaZen s'occupait des enfants (et de la pile de vaisselle!)
  2. Thème: petits cuisiniers
  3. Activités: faire des jeux libres, bricoler un chapeau en forme de toque et animer un atelier de biscuits
  4. Sacs à surprise: aucun (les enfants font toujours une crise pour manger les bonbons quand ce n'est pas le temps de toutes façons) mais les enfants repartent avec leurs biscuits.
  5. Gâteau: la même recette que d'habitude (bah quoi, elle est super bonne!) mais en forme de gâteau (pourquoi se casser la tête?)
Dans tout scénario, il y a toujours un certain nombre d'éléments qui, fruits du hasard, contribuent au succès de l'entreprise. Pour notre exemple:
  1. Le matin de la fête, les filles ont rangé d'elles-mêmes leur chambre (sans qu'on leur demande!) et se sont habillées en deux temps trois mouvements (!??!!)
  2. Comme on les filles tournaient en rond, je les ai mis sur la confection de cartes de remerciement à glisser dans les sacs de biscuits (c'est que je n'avais pas de guirlandes pour les faire décorer la cuisine...)
  3. Notre couple d'amis, qui avait mal décodé l'invitation, pensait qu'il fallait arriver "en famille". Nous avons accueilli ces imparfaits naturels (et de fort bonne compagnie!) à bras ouverts. Ils ont fait un malheur pour nous aider à gérer les dégâts de farine et de pépites de chocolat dans l'atelier de biscuits.
  4. La recette de biscuits non testée (mais approuvé à l'unanimité) a été un succès du premier coup.
Dans toute planification, il survient invariablement des éléments qui, fruits du hasard, nuisent au bon fonctionnement du projet. Pour notre exemple:
  1. J'ai eu la brillante idée de mettre des Smarties sur le tour de mon gâteau en forme de gâteau. N'essayez jamais ça à la maison (à moins d'être cuisinière professionnelle). Les Smarties coulent vers le bas en laissant de jolies traînées multicolores. Cela pourrait vous occasionner de devoir glacer à nouveau votre gâteau 10 minutes avant l'arrivée des convives (et de faire pouffer de rire votre amie imparfaite naturelle en regardant la couleur maintenant douteuse du glaçage).
  2. PetiteSoeur a dû s'y reprendre à 15 fois avant de réussir à souffler sa chandelle. J'sais pas quelles sont vos croyances, mais j'ai peur que son souhait ne se réalise jamais.
Somme toute, la fête fut un succès. Nullement flamboyant, mais c'était une belle journée et les enfants étaient heureux. Comme façon d'inaugurer la semaine de relâche, c'était parfait!
Et vous, quelles sont vos traditions pour la relâche scolaire?

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