Les deux font le père

Non, je ne suis pas mort. En fait, ce serait même plutôt l’inverse du repos éternel ce qui m’arrive.
Je n’ai plus trop le temps d’alimenter ce blog, et ce n’est pas faute de passer des nuits mouvementées. Toutes les nuits, réveil à 3 heures du matin. Même quand il n’y a pas d’épreuve de combiné nordique à la télé.
J’ai eu un bébé. Un deuxième. Mais l’effet est le même que pour la première. On a beau s’y attendre, être déjà passé par là, on redécouvre quand même toutes les choses qu'on s'était empressé d'effacer de sa mémoire. Les couches qui débordent et les poubelles qu'il ne faut en aucun cas oublier de descendre. La casserole qui traîne en permanence dans la cuisine pour la stérilisation. Les nuits où l'on ne souvient même plus combien de fois on s'est réveillé. La perplexité devant les pleurs qu'on n'explique pas. Le panier à linge qui déborde. Les soirées qui se terminent à 20h30. La gaucherie quand il s'agit de manipuler le nouveau né. Les pipis pile au mauvais moment (avec en bonus, cette fois, le zizi multidirectionnel et les renvois, on a innové). Et, surtout, surtout, les premiers sourires, qui vous donneraient presque envie de mettre en route un troisième tout de suite !

A part ça, j'ai entrepris, sur une idée qu'on m'a soumise avant Noël, c'est dire si je suis dans les temps, de rassembler une bonne partie des chroniques publiées jusqu'à présent dans un fichier à télécharger. Au rythme où j'avance, ça sera peut-être terminé d'ici un ou deux mois...