Magazine Journal intime

Samedi... d'être en vacances

Publié le 27 février 2010 par Imparfaiteetalors
J'ai coupé la relâche scolaire en deux en allant travailler mercredi dernier. Avec les dix mille trucs qui m'attendaient bien sagement à mon bureau et le retour à la maison sous la petite neige, j'étais crevée en arrivant à la maison. ===
Heureusement, PapaZen avait préparé un bon souper. Les enfants avaient été charmants toute la journée. Il y avait les Jeux Olympiques en soirée. Tout était parfait! ===
Ça l'était, jusqu'à ce que PetiteSoeurTouteOuPantoute, du haut de ses 4 printemps, décide de nous en péter une bonne. Madame décréta qu'il fallait prendre le dessert avant d'aller à la douche. Et aussi qu'il fallait prendre un bain plutôt qu'une douche. Vous savez, le petit élan de contrôle qui traverse le coeur de ses enfants qui entrent dans la somptueuse période Fucking Four?
Sauf que mercredi, over my dead body, je n'avais pas envie de me plier à ses caprices. Ses yeux assassins démontraient clairement qu'elle n'avait pas l'intention d'abandonner la partie non plus. Je dis "yeux assassins" mais il y avait cette jolie moue, celle qui se forçe à bouder mais qui cache un sourire, qui la trahissait sous ses dehors de comédienne.
Après les "Je suis tannée moi de me laver... C'est MOUA qui choisis mon dessert, bon!... Non, je n'arrêterai pas de crier!", elle est je l'ai montée dans sa chambre et je lui ai dit "Quand tu seras calme et que tu pourras me dire que tu t'excuses pour la Cri-Crise, tu pourras sortir. En attendant, je resterai ici."
J'ai tiré une chaise droite et me suis croisé les bras en attendant la fin de la tempête. Elle a hurlé, a donné des coups de poing dans sa porte et l'a grattée avec ses ongles. C'était quasiment insupportable. Pendant son boucan d'enfer, mon sentiment diffus d'avoir besoin de vacances que j'avais perçu il y a quelques semaines, ironiquement est devenu plus clair.
Pendant que, de temps à autre, elle ouvrait à pleine volée la porte pour faire résonner ses pleurs dans toute la maison, calmement je la refermais en répétant ma consigne. Puis je croisais à nouveau mes bras en imaginant mes vacances de rêve.
Mon rêve était loin d'être précis, car j'étais distraite à chaque seconde. Eau. Plage. Calme. Énergie. Solitude. Tranquillité. Inspiration...
C'était interminable. Après 45 minutes de "Ouch mon orteil! Tu m'as fait maaaalllll en fermant la porte!!!!... Tu me fais manquer mon jeu avec Papa et GrandeSoeur... Je vais m'excuser quand tu auras fini le ménage de ma chambre... Je vais m'en aller toute seule dans un autre pays...", je commençais à avoir mon voyage (héhé, excellent jeu de mots :-D)
Elle a fini par dire les mots magiques (même si elle les avait "oubliés"), on s'est fait un câlin et ça s'est terminé comme ça. Pas de dessert (curieusement elle n'en a pas reparlé!) et pas de douche non plus (au diable les microbes, j'étais épuisée).
Au moment du dodo, j'ai demandé à PapaZen quelle destination voyage il choisirait ce soir, il a dit Vancouver. J'ai demandé à GrandeSoeur, elle a dit la France. J'ai demandé à PetiteSoeur, elle a choisi la France aussi. Frérot ne s'est pas prononcé. Moi, ces temps-ci, j'opterais pour une autre semaine de relâche... sur une île déserte... loin de la France et du Canada... pour refaire le plein d'énergie et de nouvelles idées...
Vous?

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