Le scrap !

Non, je ne vous ai pas oubliés. Enfin, pas trop…

Je sentais que le virus me tournait autour. Au lieu de m’attarder sur mes blogs favoris, je m’en allais sur g**gle faire de drôles de recherche (scrap, scrapbooking) ou j’utilisais la technique du saut de blog en blog jusqu’à trouver de chouettes réalisations, perdues au milieu de trucs absolument kitchissimes, c’est le problème du saut à l’aveugle. Risque de gerbe garanti. Mais j’aime prendre des risques...

Ensuite. Le titillement de cette activité se prononçant, j’ai commencé à errer dans les magasins de travaux manuels. Regarder un peu ce qui se fait, tout ça, tout ça. (Presque on y croirait.

Comme je suis du genre impatiente, il me fallait d’abord trouver des livres ! Ca c’est juste pour me rassurer. Des livres avec tout expliqué, pour au cas où, n’avoir qu’à feuilleter pour trouver les réponses à mes questions insolubles !

Là, déjà, je commençais à glisser côté portefeuille. Et cette glissade a duré un moment. Pas trop casse-gueule dans mon cas, parce que j’ai du bol d’avoir un boulot qui me permet ce genre de trous dans mon budget !

Après les livres, le côté du cerveau, un peu besogneux et encore effrayé à l’idée de se lancer dans un nouveau truc, tel un débutant, légèrement rasséréné, laisse la partie du cerveau plus confiante prendre les commandes.

Et là, c’est financièrement douloureux ! Surtout si tu as la chance d’habiter dans une ville qui abrite le plus grand magasin de travaux manuels de Belgique !!!!

5 séances de shopping absolument indécentes. Réparties sur plusieurs comptes, histoire de ne jamais parvenir à faire un décompte global de la dépense (pas folle, non mais !) : compte français, compte belge, compte de l’amoureux, débit immédiat, débit différé et j’en passe…

Ensuite par sécurité, je suis allée sur un blog qui proposait des « sketchs » de scrap. Des sortes de schémas divers pour utiliser les photos et les fonds de manière originales. J’ai imprimé une bonne cinquantaine de sketchs qui restent en bonne place à côté des bouquins. Au cas où.

Une fois le matos en main, je me suis lancée. D’abord avec les sketchs. Puis sans.

Je suis totalement intoxiquée. Je vis scrap. Je dors scrap (quand je dors), je veille scrap. Je mange scrap. Je ne pense qu’à ça et je ne fais (presque) que ça.

Je suis mordue. J’adore. Je m’éclate. Je passe des heures à créer de mes mains et c’est un panard absolu. Et puis ça élargit un peu mes horizons étriqués de ‘crucipontiste’…

Au bout de 15 jours : je ne me lave plus, je ne mange plus, je ne dors plus, j’ai des tocs qui apparaissent.

Devant mon état monomaniaque avancé, j’ai accepté de me coller un patch.

J’essaie d’arrêter. Disons, ne rêvons pas, dans un premier temps de ralentir le rythme !

J’essaie de ne pas délaisser mon amoureux, de continuer de m’occuper de mes filles et d’être à l’heure au taf (avec les dessous de bras à peu près propres).

Non, ce n’est pas facile… Mais je me force !

N’essayez jamais le scrap ! Car l’essayer, c’est l’adopter !

;o)

Donc ne m’en veuillez pas, si je ne suis pas là, c’est que je scrape !