Magazine Journal intime

Sécurité.. à l'ancienne ?

Publié le 13 mars 2010 par Cassandre
Ben tiens, on nous bassine avec les mesures de sécuité à prendre dans les aéroports, notamment récemment avec l'installation de ces "scanners corporels" dont je vous avais déjà parlé, il y a longtemps, dans cet article.
Il y en a un en test à Roissy, pour les personnes à destination des Etats-Unis, ça fait "rêver".
C'est que vous comprenez, il ne s'agirait pas que l'on puisse faire un 11 septembre "bis". Ce serait trop ballot.
Non, il faut SE-CU-RI-SER !
Rallalla, on vous l'a pourtant bien assez répéter : pas de lacets aux chaussures (pour aller plus vite), pas de ceintures, pas de liquides (des fois que !), pas pinces à épiler, de ciseaux à ongles, de limes... mais des parapluies à pointe, oui. Des bouteilles en verres, aussi. Vous savez, celles d'alcool que vous pouvez acheter à l'intérieur de l'aéroport et que rien ne garanti que vous ne la cassiez pas à bord pour en faire une arme ?
D'ailleurs, ce serait à vérifier, mais je ne serais pas surprise si on pouvait aussi se procurer des limes et des ciseaux à ongles dans les aéroports....
Et c'est au nom de cette "sacro sainte" sécurité qu'un "pirate" a montré comment avec un passeport biométrique (oui, les derniers en date, les trucs "ultra sécure") au nom de Monsieur Elvis Presley on pouvait passer les systèmes de scan automatiques dans un aéroport international. En quelque secondes, le porteur du passeport, qui ne ressemblait en rien à Elvis, a été autorisé à circuler, et donc, à voyager.
Adam Laurie et Jeroen Van Beek, qui se font appeler les "Ethical Hackers" ("Pirates Etiques") expliquent que l'exercice démontre combien il est facile de se jouer d'un scanner avec une puce biométrique frauduleuse. Le test "Presley" a été mené à l'aéroport d'Amsterdam, Schiphol en septembre 2008. Ce n'est, certes, pas récent, mais quand même !
Les passeports ne sont finalement pas si sécurisés que ça, pas même la dernière "génération", ne serait-ce que dans l'affaire en janvier dernier, de l'assassinat de militants du Hamas à Dubaï en janvier, où de faux passeports australiens avaient été utilisés.
Ce qui a été fait dans l'expérience en 2008, a expliqué Van Beek c'est de "créer un contenu pour Elvis Presley, le mettre sur une puce avec notre propre clé pour un pays qui n'existe pas. Et l'appareil utilisé pour lire la puce n'a pas pris le soin de vérifier la signature du pays."
Les empreintes digitales, les yeux et les photographies numériques sont fréquemment utilisés avec les passeports pour vérifier les valeurs biométriques des passagers qui sont propres à chaque individus mais franchement, quand on voit la facilité avec laquelle il est possible de gruger, je suppose que bien loin de rendre les frontières plus sûre, ces nouvelles technologies ne font finalement que faire perdre du temps, de l'argent et n'assurent même pas leur rôle premier en terme de sécurité.






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