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Je suis toujours étudiante

Publié le 14 mars 2010 par Elis

cantini_reEt oui, pour la diplomation faut attendre au bas mot 8 mois après la dernière minute, de la dernière heure, du dernier jour de cour... C'est ça la "fuck" ! En attendant y'a plein de réjouissances ou presque :

  • Première réjouissance : le stage ! En soi le stage est une bonne idée pour les parias comme moi. Non pas que j'aie l'espoir secret que cette pseudo-socialisation professionnelle ne ramène à moi les "ceux qui me parlent plus depuis que je suis au chômage" mais bon, ça fait du bien d'avoir une machine à café, des ragots de bureau, des chefs qui crient, toussa. Non, le hic c'est que je suis chômeuse (grovy baby !) et que le chômeur s'il travaille, perd ses droits, cqfd. Hors donc, le stage me fait perdre mes droits (ou pas), oui mais je suis sous convention avec le pôle-emploi pour ma formation qui m'oblige à faire ce stage ("bah oui ma bonne dame, zavez signé le papier même !"). "Ah bon...". C'est pas bien grave parce que le temps qu'ils comprennent la question posée, je pense que j'aurai fini mon stage. Ce qui m'ennuie plus c'est que ma conseillère est partie (en dépression ?) et que je l'aimais beaucoup.
  • La deuxième réjouissance quand on est encore étudiant, c'est la remise d'un dossier de projet "collectif". Ma charité naturelle m'empêche de développer ici les raisons des guillemets autour du "collectif" : même si j'ai découvert avec effarement que le pipotron existait toujours, et qu'en 2010 y'avait encore des étudiants pour croire que le copié-collé passe inaperçu (mouhaha -j'déconne j'ai pas ri quand je m'en suis rendu compte). Rappelons à ceux qui n'ont pas suivi que je suis allée étudier le développement durable pour les nuls entreprises. Bah figurez-vous qu'il faut les leur imprimer en 3 exemplaires les rapports de 150 pages (annexes comprises, déconnez pas !), et pour une raison m'échappant encore : PAS DE RECTO VERSO (genre t'as qu'à croire qu'ils prennent des notes !!!!). Si c'est pas green tout ça.
  • La troisième réjouissance c'est que vu que t'es plus étudiant, tu vas plus zoner à Créteil tous les jours (sisi, ça avait son charme) et donc "ADIEU LE RESTO U CROUSSE". Bon là j'avoue que ne plus avoir à deviner le contenu de mon assiette pour 2,90 euros me manque moyennement mais pour une seule raison : là où je fais mon stage j'ai une cantine de compét' que la cantinière de Créteil les bains elle peut remballer son string et ses frites froides (en plus ça me coûte le même prix !).

Sinon lundi je vais visiter une centrale nucléaire ! Ca c'est chouette !


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