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"Enervé, grave !" (mais pas contre vous)

Publié le 15 mars 2010 par Tousefficaces
Vous le savez peut être je suis comptable;
Et à cette époque de l'année, je donne souvent un coup de pouce à mes dossiers le samedi matin.
Les échéances sont difficiles à tenir sinon !
Donc ce samedi je me suis décidé à partir en vélo au bureau.
Et au bout de 10 minutes je me suis aperçu que mon pneu était presque à plat, j'ai tenté de le "ranimer", mais l'acharnement thérapeutique n'y pouvait rien; J'ai du retourner à la maison.
Une fois de retour, j'ai rapidement sorti mon matériel.
C'est à dire pas grand chose !
car je ne suis pas équipé pour les réparations : même pas un seul démonte pneus !
Bon, je n'ai eu qu'à trouver la clé correspondante et le tour était joué pour démonter la roue.
Mais quelle galère pour sortir la chambre du pneu !
Et c'est là que tout à commencé : "Quelle galère ! J'ai pas les outils. Comment je vais faire ? Et pourquoi ça rentre pas là ? Et mince alors, qu'est ce que je peux mettre pour le bloquer ? Et comment ça se fait que j'ai pas de démonte-pneus ?
Je vais pas y arriver ! Et pendant ce temps mes bilans prennent du retard ! M***e !
Et pendant que mon cerveau produisait ces pensées bien agréables (heu...)
Mes mains elles étaient sur la roue du vélo, et 10 minutes plus tard tout était en place : la chambre à air, la roue et le vélo en état de fonctionner.
Et c'est là que tout a commencé (bis) : Quoi ? Je me prends la tête pendant 15 minutes avec des pensées désagréables qui me disent que jamais je ne vais y arriver. Et au final je répare mon vélo en 15 minutes, sans me blesser, sans casser quoi que ce soit... Et en plus j'ai vraiment un vélo en état de marche après.
Bref, mes pensées mont menti : pendant que mon cerveau me passait un film négatif, le reste de mes ressources était accaparé par la réparation effective du vélo.
Et au final mon vélo est réparé et mes pensées des 15 minutes de réparations m'ont juste servi à me faire du mal !
Pourquoi accepter des pensées pareilles "tu n'y arrivera pas !", alors que mon résultat a été "vélo réparé" ?
Quand je me suis rendu compte que mes pensées m'avaient menti, je me suis donc énervé, grave !
Contre moi-même, bien sûr.
De tout cela je tire les conclusions suivantes :
* nos pensées ne sont pas forcément "vraies"
* nous ne devons donc pas les accepter "tel que" mais au contraire les filtrer :
* s'agit-il d'opinions ou de faits vérifiés ?
* et s'il s'agit d'une opinion, qu'est-ce qui peut me permettre de penser ainsi ?
* et au final : cette pensée m'aide-t-elle à avancer ou bien me freine-t-elle ?
Et puis finalement, s'énerver cela peut faire du bien : contre soi même quand on est contre-productif, dans la mesure où l'on en devient conscient et que l'on peut prendre une nouvelle direction.

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