Magazine Journal intime

Citation

Publié le 05 mai 2010 par Dunia

Informatique

Entre l’addiction et l’angoisse

Ce soir Alistair bidouillera mon Mac afin de donner une nouvelle jeunesse à ma “vieille” bécane de 5 ans. Au passage il tentera d’apprendre à sa propriétaire à en utiliser les multiples possibilités de manière efficace. J’ai la déplorable habitude de me servir de mes ordinateurs comme d’antiques Remington. J’ai décidé de m’appliquer à changer ça! Depuis hier je travaille à passer le contenu de mon disque dur sur un disque externe. Je vire des documents, jette des photos. Je nettoie vaguement afin d’éviter à mon ami Alistair de se fendre d’une crise d’angoisse en voyant un lustre de bordel cumulé dans un style foutoir total, un peu comme si je balançais dans mon armoire, sans les plier, mes vêtements sales et propres et que les chaussettes puantes soient mélangées avec mes robes du soir lavées roulées en boules. Le motif: j’adore l’outil informatique quand il m’aide dans certains travaux, lorsqu’il me permet d’accéder à de multiples informations ou quand il me garde en contact avec mes amours, ma famille, mes amis et mes connaissances. En revanche en étudier les subtilités me saoule. Je dis bien “me saoule”. Contrairement aux jeunes qui utilisent ce verbe en métaphore, je l’emploie au premier degré. Tenter de comprendre l’informatique finit toujours par me mettre dans un état de nerfs excédé avant de me coller une épouvantable migraine digne de mes plus mémorables gueules de bois. D’ailleurs vaut mieux ne pas se frotter à moi quand mon ordinateur ne réponds pas à mes demandes et que la fonction “Aide”, supposée écrite en français, me semble aussi hermétique qu’un alignement de sinogrammes chinois. Dans ces moments, j’ai des envies meurtre acérées d’autant que, malgré ma totale incompréhension de l’informatique,  je suis totalement accro à mon ordinateur. Une vraie droguée. Mon premier geste du matin, à peine un pied posé au sol, c’est de l’allumer sinon j’éprouve du manque. Mais un dopé fabrique-t-il lui-même sa coke ou son LSD? Non!

Je crains me retrouver totalement larguée ce soir quand Alistair tentera de m’apprendre les régles de base de mon outil. J’ai donc trouvé une citation de circonstance:

Comme la Hongrie, le monde informatique a une langue qui lui est propre. Mais il y a une différence. Si vous restez assez longtemps avec des Hongrois, vous finirez bien par comprendre de quoi ils parlent.

Dave Barry

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