Magazine Journal intime

Relations de bon voisinage

Publié le 06 mai 2010 par Caju

Contrairement aux idées reçues sur les parisiennes, je pense pouvoir me considérer comme plutôt avenante et aimable. Enfin, ça dépend des jours quand même...

Tant qu'à vivre en appartement et "partager" le même toit avec d'autres, autant ne pas vivre dans l'anonymat. J'ai donc toujours agi de manière à avoir un minimum de relations avec mon voisinage.

Dans mon premier appartement barcelonais, étant la dernière arrivée dans l'appartement, j'étais finalement celle qui connaissait les voisins et que les voisins connaissaient. Quand un de mes colocs rencontrait un voisin dans l'ascenseur, ils avaient irrémédiablement droit à "Vous vivez avec Caju ?", ce qui avait tendance à les énerver et les impressionner, certains d'entre eux vivant déjà sur place depuis des années et moi baragouinant à peine l'espagnol au départ (je ne parlais pas un mot à mon arrivée).

En m'installant dans mon nouvel appart, j'ai bien entendu continué sur ma lancée. Adoptée très rapidement comme "petite fille" du président du syndic (il a adopté ma Moon et ma Didou par la même occasion), j'étais déjà en milieu amical.

J'ai rapidement fait connaissance avec ma voisine du dessous, souhaitant la prévenir des mois de travaux à venir dans mon appartement.

Puis, j'ai surtout sympathisé immédiatement avec mes voisins de palier qui se sont installés quelques semaines après moi. Arrivés en même temps, nous étions les petits derniers de l'immeuble.

Nos liens se sont rapidement renforcés. Cat-sitting lors de leurs vacances, plantes-sitting lors des miennes. La confiance s'installait entre nous.

Nous avons pris le temps de nous connaître, de nous découvrir, d'échanger, de partager. Une vraie amitié a commencé à naître. Des petits cadeaux rapportés de chaque voyage, des heures de discussion, des échanges d'affaires. Je profite même de leur Wii en prêt depuis quelques mois (Mais ça ne va pas durer... Je vais bien devoir leur rendre un de ces jours !).

Nous avons même poussé le vice à discuter pendant près de deux heures un soir, sur le pallier, sans nous rendre compte de l'heure qui tournait.

Avec eux dans l'appart d'à côté, je peux me considérer comme chanceuse et partir rassurée en vacances...


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