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Chapitre IX :: La fille en Rouge

Publié le 04 décembre 2007 par Imperfectman
Je suis tombé amoureux d’une fille…je suis tombé amoureux d’une fille qui n’existe pas !
Je suis amoureux d’une fille qui porte une longue robe rouge,
Une fille que j’ai peint sur mon tableau, un soir d’été.
Seul dans ma chambre, errant dans mes pensés,
Pinceau à la main devant un tableau vide que j’essaye de remplir depuis des années,
j’était là…Le cœur en manque d’inspiration, la tête en manque de rêves et de gloire,
Quand j’ai commencé à peindre une fille aux cheveux noirs,
Aussi noire que la tristesse qui rongé mon cœur,
Une fille qui portait une robe rouge, aussi rouge que la passion qui la crée.
Je la regardais sans respirer, si troublé par le regard ténébreux…Si confus par ses yeux ébènes, j’était juste ébahie par sa beauté sacrée, et emporté par les vagues déchaînés de sa grâce.
La belle s’est soudain, détachée de son pâle tableau
a avancée vers moi en traînant délicatement sa longue robe rouge
Elle s’est assise sur mon vieux lit et ma pris la main,
Elle a plongé ses yeux dans mon regard rêveur, et à commencer à naviguer dans ma tête
tell un voilier qui essaye de retrouver son chemin de retour
Ça a duré des minutes, des heures…peut-être des jours, je ne me souvient plus !...la fille en rouge n’a pas dis un mot, elle resté juste là entraint de me regarder, à lire dans mes pensés, et moi je faisais de même…je me laissé emporté par yeux noirs qui effaçaient mon chagrin et desséché mes peines,
je me contentais d’apprécier chaque seconde de sa présence envoûtante,
à savourer chaque geste subtil qu’elle fait, a ressentir chaque soupir qu’elle poussais,
et à essayer de lire quelques lignes de son âme divine.
Dans un moment de distraction, j’au dû fermer les yeux un instant,
Pour les ré-ouvrir, et ainsi…Découvrir, que la fille en rouge a disparu de mon lit,
a regagné son tableau si figé et triste,m’abandonnant seul avec mes interrogations et mes remords, isolé dans mes rêvés et mes désillusions, dont ils vont pas tarder à s’éteindre sur ce grand lit humide…Car depuis ce jour, je n’arrive plus à fermer les paupières et à dormir, ou à Quitter cette chambre si affectée par le chagrin, et le goût amer de cette nostalgie insoutenable, je n’arrive plus à voir ma vie sans elle, ni à l'ôter de mon cœur,
je continue à rester là, nuits et jours face à la fille dans le tableau, à attendre qu’elle revient me voir encore une fois , peindre mon âme avec ses couleurs pures,
et à rester à mes côtés pour toujours.

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