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Elisabeth l''âge d'or

Publié le 07 décembre 2007 par Anaïs Valente
Mardi soir, j’ai participé à ma première soirée bloggueurs, invitée que j’étais par Buzzparadise.  Une invitation pareille, ça ne se refuse pas.  Parce que la soirée avait lieu à Bruxelles, et qu’il s’agissait d’une avant-première.  D’habitude, je suis conviée à Paris.  Sympa, mais en pratique irréalisable.  Parce que bon, Paris, c’est tentant, mais faut trouver un train, trouver un hôtel, prendre congé, et patati et patata.  Donc irréalisable, ou presque.  Bon, j’avoue, si Calogero me convie à un showcase, je promets de réfléchir.
Me vlà donc partie vers la capital belch’.  Je peux vous dire qu’elle est blindée de voitures, la capitale belch’, même à 19h.  Je déteste ça.  Vive ma petite province déserte dès 18h30.  J’arrive donc en retard, ce qui n’est pas mon habitude, je le jure.  L’accueil est néanmoins chaleureux et le film commence.
La salle se prête magnifiquement au thème du film « Elisabeth l’âge d’or » : elle est toute dorée, vraiment magnifique et pleine de charme.  Ça change des salles froides et toutes identiques de mon complexe ciné habituel.  
Quand au film, même si le debrief (adoptons le « parler » Star Ac) qui a suivi la projection (debrief entre l’équipe Buzzparadise et les bloggueurs) a révélé que certains n’étaient pas convaincus, moi, j’ai aimé.  Beaucoup aimé.  Je sais, je suis bon public, dès qu’il y a quelques sentiments, de jolis paysages et une musique prenante, je suis conquise.  Fastoche.  Mais les sagas historico-guerrières, c’est pas vraiment mon genre.  En général je ne comprends rien.  Trop d’intrigues, trop de personnages, trop long, trop complexe.  Je ne pense d’ailleurs pas que j’aurais eu l’envie spontanée de voir ce film.  Par conséquent, je suis d’autant plus contente d’avoir été invitée que j’ai aimé.  Vraiment aimé.  Rien que pour les costumes, ça vaut la peine.  Et puis Elisabeth, c’est une féministe qui s’ignore, et j’aime.  Et puis l’histoire, et puis la musique, et puis Cate Blanchett, et puis le beau brun ténébreux Clive Owen, et puis et puis…
Et puis je suis moins bête après ce film, puisque j’ai ainsi appris l’existence d’Elisabeth d’Angleterre, de cette période de guerres saintes, de ses amours tourmentées, de sa victoire inattendue… Ben oui quoi, je l’avoue, j’ignorais tout de cette période de l’histoire, faites pas les étonnés, vous le savez pourtant, ô lecteurs adorés, que je suis inculturée.  
Après le film, nous partons ensemble prendre un verre pour ce fameux debrief dont je vous parlais plus haut.   Un petit café sympa, un petit verre sympa, des olives vertes énormes, du fromage belge une fois et des saucissons. Ça tombe bien, j’ai faim.
Premier constat : les femmes sont une denrée rares parmi les bloggueurs présents.  Timidité ?  Vie familiale ?  Mais où étiez-vous ? (petit coucou à l’Alsacienne rose et la bloggueuse gantoise dont j’ai oublié le prénom, sorry, seules complices féminines de la soirée).
Deuxième constat : les belges ne sont pas majoritaires, perdus parmi les français expatriés, les belges d’adoption, les français vivant au Luxembourg, ou les luxembourgeois vivant en France, bref un peu de tout.
Second constat : je dois être la plus âgée, my god.  Drame de ma vie.  Où sont les vieux beaux bruns ténébreux ?
Troisième constat : personne, ou presque, ne connaît mon blog.  Et oui ma petite Anaïs, ton heure de gloire n’a décidément pas encore sonné.  Que nenni.  
Quatrième constat, mais gardez-le pour vous : les Buzzparadisers, ils sont craquants.  Mais craquants.  Ça devrait être interdit par la loi.  Les bloggeurs aussi d’ailleurs ils sont craquants.  Craquants.  Surtout lui là, qui tient un blog sur… non, ne rêvez pas, je ne dirai rien, même sous la torture.  Mais si tu passes par ici, hein, ben voilà quoi …  Passque bien sûr j’ai pas retenu le nom du blog, ô drame de ma cervelle trouée.  Et si c’était l’homme de ma vie, hein !
Dernier constat, mais non des moindres : c’était tout simplement super sympa.  On recommence quand ?
Ensuite, je quitte les bloggueurs et les buzzparadisers pour un petit tour dans la capitale, sapin qui scintille, grand place pleine de souvenirs romantiques qui déchirent mon petit cœur déjà meurtri par l’approche des douze coups de minuit et de mon birthday qui frappe à la porte.  Retour at home.  Gros dodo.  Et c’est fini…  Il est 1 heure du mat.  Ça y est.  J’ai un an de plus.  Tchu.
PS : je réalise a posteriori que je perds vachement la tête, vu que « second » et « deuxième » constats… c’est quasi kif kif bourricot.  Tant pis, je laisse cette nouvelle preuve de ma blonditude.

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