Magazine Journal intime

Le Petit Prince et moi, c'est à la vie à la mort

Publié le 10 juin 2010 par Anaïs Valente

Si je devais partir sur une île déserte (j'en rêve en ce moment, je vous dis pas) avec deux livres, je prendrais L'écume des jours et Le Petit Prince.

Si je devais partir sur une île déserte avec un seul livre... ben je serais dans la merde.

Bien sûr, il y a des centaines de livres que j'aimerais emporter, car sur une île avec des livres, je ne me sentirais jamais seule, ou presque.  Je prendrais du Janine Boissard pour le bonheur familial, du Sophie Kinsella pour les souvenirs de shopping, du Helen Fielding pour le célibat, du Anna Gavalda pour l'amour, du Nicci French pour le frisson, du Stephen King pour l'angoisse.

Mais si j'étais limitée, je choisirais ces deux ouvrages-là.

L'écume des jours car c'est sans doute le premier ouvrage qui a réveillé en moi des émotions inconnues, au tout tout tout début de mon adolescence.  Car il représente une partie de ma vie que j'aimais.  La sortie de l'enfance, sans encore réaliser ce qui m'attendait à l'âge adulte.  Les mois juste avant que je ne bascule dans l'adolescence et tout ce que cela signifie.  Un moment où tout était encore permis pour moi.  Voilà pourquoi j'aime L'écume des jours.  J'avais onze ans.

Le Petit Prince car c'est le seul moment de mon existence où j'ai aimé me donner en spectacle, au sens propre.  J'aimais lire.  Pour moi ou à voix haute en classe. Toujours la première à lever mon doigt bien haut.  Alors, quand l'instit a pensé à nous faire jouer Le Petit Prince à la fancy fair, je ne serais pas étonnée d'avoir levé mon doigt haut haut haut.  Et j'ai joué Le Petit Prince. Discrimination suprême, en brune que j'étais, j'ai finalement dû abandonner le rôle du Petit Prince pour celui du renard.  J'ai encore cette photo de moi, avec mon masque de renard, ma peau de lapin sur le dos et ma queue de renard épinglée sur les fesses.  Et j'ai aimé ça.  Avec le recul, je suis heureuse d'avoir joué le renard, il correspond totalement à ma personnalité.  Voilà pourquoi j'aime Le Petit Prince.  J'avais neuf ans (en fait j'en sais plus rien, sept, huit, neuf ou dix, aucune idée, mais je trouvais que ça concluait bien cette séquence nostalgie, les âges...).

Et régulièrement, je m'offre des objets griffés Petit Prince, parce que ça me procure toujours de jolies émotions : des cartes avec le renard qui supplie qu'on l'apprivoise, un sac pour aller à la gym (ah ah ah, il a servi deux fois pour la gym, puis je l'ai recyclé vite fait bien fait), la version CD lue par Gérard Philippe, celle qui a bercé mon enfance, et puis le livre, of course, en format folio, avec plein de dessins.  Comme ça doit être formidable d'écrire un lire qui marque le siècle et l'être humain.

Et récemment, j'ai découvert La boutique du Petit Prince.  Sur Facebook.  Comme quoi, ce réseau a parfois du bon. 

Outre le livre, en différents formats (même en BD, mais je vous en parlerais dimanche, vu que le dimanche, on lit au lit), on y trouve plein de petites ou grosses choses à l'effigie de ce Petit Prince si particulier : de la bagagerie, de la papeterie, de tas de jolies choses pour les petits nenfants, des lithographies totalement rhaaaaaaaaaaa, de la vaisselle.  Enfin de tout, passque les dessins de Saint-Exupéry, ben, ils sont beaux.  Ça devrait être interdit par les droits de l'homme d'avoir le talent d'écrire ET celui de dessiner.  Faut partager, quoi, merde !

Là, pour mon petit chez moi, j'ai choisi une jolie boîte.  Argentée.  Simple.  Discrète.  Jolie.  Pour mettre du thé.  Ou des sucreries.  Des choses toutes douces, en fait.

Puis un thermomètre.  Passque je suis la reine de la température, je pense vous l'avoir déjà dit... quoique je n'en sois pas totalement sûre.  Où que je sois, il me faut connaître la température.  C'est un toc.  Bien sûr, j'ai pris la version avec le renard.  Passque le renard, c'est moi.

Et puis la BD, par curiosité.  Mais je vous en parle dimanche, j'ai dit, faites pas les impatients.

J'aurais bien craqué pour le livre popup, mais y'a que la version anglaise.  Quoique... découvrir Le Petit Prince en anglais, ça pourrait être so fun.  Et puis, je comprendrais, vu que je le connais par cœur...  Tiens, ça se dit comment Le Petit Prince in english ?

J'aurais bien craqué pour les lithos aussi, rhaaaaaaaa, mais bon, faut être financièrement raisonnaaaaaap', petite princesse Anaïs.

Pour les petits budgets, y'a aussi des marque-page super cholis.  Damned, je les avais pas vus, sinon j'en aurais pris aussi, damned.  Et des cartes postales aussi, celles dont est issue ma petite collection (tiens, j'ai pas celle avec l'adieu du renard, faudra y remédier).

Bref, y'a de quoi contenter petits et grands fans du Petit Prince.

Pour l'occasion, si le cœur vous en dit, avec le code RENARD (totalement de circonstance, merci la vie), vous aurez 10 % de réduction sur votre commande.  Keskon dit à Anaïs qui joint l'agréable de la lecture d'un billet (qui a dit que c'était pas agréable, que je le baffe) à l'utile d'une commande à prix réduit ?  Keskon dit ????

Allez, èvoye (comme on dit chez moi, sauf que je sais pas comment l'écrire), c'est par ici que ça se passe, sur la Boutique du Petit Prince. 

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