Magazine Journal intime

Ya un scénariste quelque part qui se fout de moi

Publié le 22 juin 2010 par Fofifonfec

J’aurais pu titrer « Combien d’hommes à la fois », mais ça fait un peu gang bang quand même. Rien ne va plus. Moi qui ne me souviens jamais de mes rêves, voilà que mon subconscient me rappelle à l’ordre. Huit heures de sommeil et de débridage de crâne enregistrées en full HD dolby surround et tout (je sais pas exactement ce que ça veux dire, mais vous avez compris). La nuit dernière, Les bras de Morphée m’ont fait de l’effet. Et m’ont jeté dans les bras de trois hommes (pas en même temps, relisez plus haut, merci).

Tout commence par l’Ex. Jusque là, personnage connu, j’arrive à suivre. Dans le cauchemar number one, il me plaque. Là déjà, je suis moins. Première incoherence, on n’est pas ensemble, donc ce serait difficile. Seconde incohérence, ça ne se base sur aucun fait réel,   puisque ce n’est jamais arrivé, c’est moi qui suis partie (sur ses encouragements prononcés, mini-hola et vuvuzela s’il avait pu, mais quand même). Passons. J’y connais pas grand chose en interprétation des rêves (Madame Irma c’est pas moi, c’est la madame de la médecine du travail qu’on a dit), mais un cauchemar, c’est en fait un truc que tu veux qui arrive. Donc mon subconscient veut que je me détache de l’Ex. Okay, je note.

Ma nuit se poursuit donc avec un second homme. Déjà, là, j’enchaîne, jsuis une tombeuse, une croqueuse d’hommes (jvous l’avais pas dit, car moi non plus je savais pas). L’ancien collègue de boulot, celui qui sait parler des yeux des  vaches et de l’Europe. D’où qu’il débarque, celui-là? Héhé, c’est peut-être tout simplement que demain, je remonte faire un tour dans mon ancien département (pour récupérer le restant de mes fringues et mes quarante cintres, et voir une pote, hein, pas pour lui) et que quelque part j’ai envie de le croiser… Bon ok, je vais même tout faire pour le croiser et le coincer contre un mur et lui déboîter la mâchoire d’un bon gros palot. Dans mon rêve, je tombe en panne sur l’autoroute, il y circule justement comme de par hasard, et me raccompagne dans sa voiture de fonction. Blanche, la voiture. Interprétation à deux-francs-six-sous-et-encore-jsuis-généreuse : le Prince charmant qui me sauve sur son cheval… blanc. Mon inconscient est d’un culcul la praline que ca m’en inquiète moi-même. Bref. Dans mon rêve il se passe plein de trucs avec lui très très très vite et finalement il me propose de m’enfuir à ses côtés au Bangladesh (bon, pourquoi, franchement, je sais pas, niveau destination j’ai plutôt envie de tester les pays scandinaves, mais on va dire que c’est lui qui aurait choisi), et au moment où nous devons monter dans l’avion (qui ressemble trait pour trait à la carlingue humanitaire dans laquelle j’étais montée il y a quelques mois, équipage russe compris. Ouf, ya de la réalité quelque part. Nan pas ouf en fait…), son ex-femme l’appelle car sa fille est malade et que lui seul peut la sauver en lui donnant un rein (mais non c’est pas tordu, ça ça peut arriver dans la vraie vie). Il me dit qu’il est a jeun, ça tombe bien pour l’opération, un des russes de l’équipage est médecin, il peut lui prélever son rein sur place (ça par contre ça peut pas trop arriver dans la vraie vie… Ou alors faut refuser), et finalement l’avion décolle pour l’amener à l’hôpital (comme si un avion pouvait se poser sur la piste d’atterrissage du toit d’un hôpital… Passons). Et moi pendant ce temps-là (jtournais la manivelle… Ah non?) je m’enfuis de l’aéroport et rentre au volant d’une petite voiturette qui habituellement sert à transporter les bagages sur le tarmac. (Tout va bien! Pour ceux qui prennent en cours, c’est un rêve, hein, un rêve. Ça va bien se passer). Sur ces entrefaites, je traverse donc quatre départements au volant de ma voiture d’aéroport, tout en empruntant l’autoroute. Tellement réaliste, le rêve, que je m’arrête faire l’essence et me demande devant la pompe si c’est du sans plomb ou du diesel (jvous ai dit, full HD…)

Ya un scénariste quelque part qui se fout de moi
Et donc je rentre, en larmes et tout, je vais  directement au boulot (c’est toujours le premier truc que je fais après un faux voyage de noces avorté), et là, à peine assise que mon téléphone pro sonne, et donc c’est l’Autre. Jamais deux sans trois… Alors l’Autre, il existe. Nous entretenons une relation suivie (professionnelle, mais suivie quand même) depuis presque un mois, nous nous téléphonons au moins dix fois par jour, on mange parfois ensemble mais chacun de son côté du téléphone. On ne s’est jamais vu (d’où objet de fantasme, ça ça va, j’ai compris). Il est drôle, mais il a un prénom pourri pour un mec. Bref. Là (dans le rêve, suis un peu bordel), il m’appelle et m’annonce qu’on ne travaillera plus ensemble, que (Capri) c’est fini, que je ne serai plus sa Russe préférée (dans la réalité, il trouve que j’ai un nom à consonance russe. Ce n’est absolument pas le cas, mais ça me gonfle déjà assez d’expliquer que c’est italien qui a perdu (son chat. Nan toujours pas?) le « i »…) car il vient d’être muté. Et il m’explique qu’il va habiter sous les ponts mais que c’est pas grave car il a un micro-ondes (????? Il doit y avoir un sens caché quelque part, je cherche je cherche, je vous tiens au courant), et qu’il est content car le grand air va faire du bien à ses allergies (Moui… et la marmotte, elle met le chocolat…). Sauf qu’en fait il est muté dans la même ville que moi, et qu’il ne savait pas que je travaillais dans cette ville (en vrai il le sait et il est pas du tout muté). Je propose donc de l’héberger (j’ai été Saint-Bernard dans une vie antérieure. Ah nan jvous l’avais pas dit non plus? Bah jle savais pas non plus), il vient donc chez moi le soir même. Sauf qu’en arrivant tous les deux devant mon immeuble, il y a des cordons de police (et pourtant on peut pas dire que je regarde trop la télé… j’en ai pas), et on  découvre que j’ai été cambriolé par le meurtrier de ma voisine (je vous jure que j’ai aucun problème avec ma voisine pourtant, mais alors aucun, je l’ai jamais vu jamais entendu, je sais que c’est une fille car c’est marqué sur la boîte aux lettres, c’est tout). Bref, le meurtrier m’a cambriolé, et m’a volé… (attention ça vaut de l’or) mon matelas d’appoint ! (le premier truc qu’on vole, c’est bien connu, ça se cache bien de nos jours sous un tee-shirt, c’est pratique pour se barrer très vite avec les flics au cul) Rho c’est balot  ça dis donc, mon invité à l’improviste va devoir dormir dans mon lit, ça alors que c’est embêtant Monsieur l’agent. Bref, je vous raconte pas la fin tellement que c’est convenu (oui je sais c’est le meilleur passage mais je le garde pour moi. Bande de voyeurs, va).

Heureusement que je m’en souviens pas souvent. Parce que mes rêves, c’est pire qu’une série B. Plus belle la vie (versus Les Experts) n’a qu’à bien se tenir.

Toujours est-il (voilà c’est fini j’espère que le pop corn était bon) que je dois avouer, en me réveillant ce matin, j’ai vérifié si j’étais seule dans le lit, et s’il ne manquait rien dans l’appart. Ben ouais parce que c’était un peu trop réaliste pour moi tout ça (mais bien sûr Sophie, tu te fais larguer, tu t’enfuis  en avion et pis finalement non, et ta voisine se fait assassiner mais toi tu penses à ton matelas pour t’envoyer en l’air, tout ça avec trois mecs différents sur la même journée. Vachement réaliste, moui. Et sinon, les petits hommes verts, non? Pas cette fois-ci?) Bon, dans mon rêve, le Drôle au nom bizarre était vachement canon. Et dans la réalité jsuis toujours célibataire, et puis pas qu’un peu (comme si c’était gradué…)

C’est grave docteur?


Filed under: Une souris et des hommes

Retour à La Une de Logo Paperblog