Magazine Journal intime

Le monde est petit

Publié le 23 juin 2010 par Cassandre

Mercredi 23 juin 2010 - 6h14

Il est tôt, le doux ronron des serveurs qui hantent cette pièce d'un appartement que j'occupe depuis très peu de temps et que je partage avec un Phoque qui a bien voulu accueillir un DSGF (Dragon Sans Grotte Fixe), est quelque peu dérangeant mais pas tant que ça, d'ailleurs pour faire moins de bruit et puisque je ne regarde aucune série ou film présentement, j'ai aussi éteint mon disque dur externe, ça fait du bien à mes petites oreilles.

Beaucoup de choses tournent dans ma tête, mais ce n'est pas une nouveauté, depuis toute jeune j'ai l'art de poser les questions qui fâchent, de me poser des questions existentielles insolubles et inutiles et de malgré tout continuer, après tout, demain est toujours un autre jour.

Mais le passé est parfois intéressant, il y a des coïncidences qui m'intriguent et sans trop élaborer de plans complexes sur la "Destinée", de petites choses m'amusent.

Découvrir via "Face de livre" qu'une amie de mon ami connaît une de mes amies qui vivait sur Lyon lorsque j'étais sur Paris, et que maintenant que je suis sur Lyon, elle est à Paris. Mon ami était sur Paris et est descendu sur Lyon, ainsi que je l'ai fait mais pas à la même période.

Je ne crois pas cependant que son amie fut sur Lyon "avant". Mais la coïncidence est amusante. Ce n'est pas pour autant que j'irais ennuyer l'amie de mes amis en lui faisant une demande "d'ami" sur le site, cela paraîtrait sûrement très bizarre à cette personne.

Et puis, on ne se connaît pas et mon profil est réellement réservé à des gens que je connais, au moins virtuellement, et le plus souvent réellement. Il est intéressant d'ailleurs de constater combien de connaissances j'ai fait en quelques mois depuis ma réouverture sur le Monde Extérieur.

Ça me rappelle les "rencontres IRC" que je faisais étudiante (ou plus) et nous nous retrouvions, parfois jusqu'à 20 dans une ville pour un soir entre "nous" : crêpes et bowling, ballades dans Nice ou Marseille (nous étions moins nombreux à Marseille, tout au plus 8 ou 10)... souvenirs, souvenirs, mais je digresse (et dégraisse aussi, avec un repas par jour voir tous les deux jours, je vous garanti que c'est efficace. Pas très recommandé mais efficace, vive la Paroxétine :p ).

Bref, comme disait Pépin, en me réveillant à 1h du matin (peu ou prou, je ne me souviens plus, déjà), j'ai musardé sur mon disque à refaire une playliste digne de ce nom pour l'autoradio de ma voiture (très important la musique... "de la musique avant toute chose" !) car fatiguée je suis, de ce qui traîne en ce moment dedans. (NB : penser à retirer les CD de la portière, il est prévu qu'il fasse chaud, voir très chaud les prochains jours et ce serait dommage que le peu qu'il me reste se mette à fondre).

De fil en aiguille virtuelle j'ai regardé un épisode de CSI, l'avant dernier, mis en route quelques téléchargements pour "plus tard" quand je serais en train de dormir à nouveau (j'espère). Trier de nouveau un peu de musique pour un autre répertoire dans l'idée d'en faire quelque chose mais je ne suis pas sûre encore du support.

Rattraper un peu mon retard en lecture de blogs, en commençant par Blogbo, l'alphabet, c'est bien comme méthode de priorité, ça ne fait pas de jaloux. J'ai encore deux blogs importants à lire : Nath et Free, leur écrire des mails aussi. Beaucoup de retard aussi de ce côté là.

Puis, en déambulant dans mes liens pour voir qui avait écrit des nouveautés qui avait déménagé et ce que je n'avais plus très envie de suivre (principalement des trucs tristes, et je n'en ai pas besoin en ce moment) et sur lesquels je ne laissais de toute façon jamais de commentaires, j'ai repensé à une discussion que j'ai eu avec mon ami, sur le fait qu'on se serait probablement retrouvé dans les mêmes salles de cinéma sur Paris, notamment pour l'Etrange Festival 2002 (je croyais que c'était celui de 2001 mais après avoir fini par trouver la programmation de l'époque, il convient de constater qu'une fois de plus, je n'ai pas la mémoire du temps qui passe... rien à faire, mon neurone bloque systématiquement sur les années, point trop les dates jours/mois, mais les années, rien à faire, une fois écoulées, elles font parties d'un tout... ou d'un rien et je sélectionne ce qui m'arrange de me souvenir, pour ne point trop souffrir sûrement, et c'est bien pour cette raison que je n'ai jamais relu un billet de type "personnel" depuis que j'écris sur la grande Toile qui ne donne plus beaucoup le droit à l'oubli, quoique l'on publie).

Et donc, mon ami et moi étions effectivement, fin août 2002 si j'en crois la programmation, dans la même salle de cinéma pour voir le même film. Lui avec des amis, et de mon côté pour cette fois-là, autant que je m'en souvienne, je devais être seule.

Même si je n'étais pas seule pour l'escapade Nice/Paris mais avec un "ami" qui s'est révélé être, hum... comment le dire poliment ? Un être casse-pied au possible et avec qui je n'ai plus de contact depuis lors et que de toute façon je connaissais mal, donc comme ça, la chose était réglée.

L'idée de départ ayant été de ne pas faire le voyage seuls chacun de notre côté comme planifié plus ou moins initialement avant que nous nous rencontrions autour d'une table de jeu de rôle de Donjons et Dragons.

Tiens, ce qui me fait penser que le MJ de l'époque doit maintenant vivre sur Paris... ou plus.

Et un flot de souvenirs me reviennent en mémoire en lisant la programmation. Il est certain que c'était un réel marathon cinématographique, au vu des films que j'ai enquillé à cette période, tout en trouvant le temps de chiner dans les librairies/bouquinistes pour ramener un bon paquet de livres à la maison.

J'étais à l'époque de retour au foyer maternel et il me semble bien qu'elle n'a pas beaucoup apprécié la chose (les kilos de livres, pas le voyage, ça devait lui faire des vacances de ne pas m'avoir dans les pattes de toute façon).

Et on en vient à la théorie développée en 1929 (je crois ou 28 ? Flemme de vérifier, et vu l'heure, maintenant 6h56, le lecteur que vous êtes me pardonnera... ou pas) par le hongrois Frigyes Karinthy (pas sûre non plus de l'orthographe, mais de toute façon, je suis presque sûre que cet article en est truffé, de fautes, alors un peu plus un peu moins...) dans une nouvelle intitulée "Chains" ou "Chains-link", ça dépend des ouvrages, et qui veut que toute personne sur cette petite planète est reliée à n'importe quelle autre grâce à une chaîne relationnelle ne dépassant pas 5 individus. Je superpose qu'avec l'apparition des réseaux dit "sociaux", ce doit être encore plus vrai maintenant qu'à l'époque. Cf plus haut.

J'aurais pu rencontrer cette chère personne en 2002, peut être nous sommes nous croisés et/ou regardé, on ne le saura jamais, car qui se souvient des visages croisés au hasard des cinémas et autres endroits fréquentés par une flopée d'individus qui ont la fâcheuse tendance à être tous différents ?

D'autant que le titre du film était "Uzumaki" qui si je ne m'abuse signifie Spirale... spirale du temps qui passe et des coïncidences bizarres. C'était cette année là, l'année où j'ai acheté sans doute le plus grand nombre de livres, au grand dam maternel et qui sont pour la plupart dans une cave, ou pas, si un nettoyage par le vide a été décidé sans que j'en sois informée.

C'était Paris, c'était en 2002. 8 ans et six degrés de séparation plus tard, nous sommes réunis. Étrange destinée... ou pas.


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