L'appel du 24 juin

Je vais vous le dire tout net, en ce moment, on est débordés. (Malgré moi je fais des jeux de mots, si ce n'est pas hallucinant, hein !) Life is a bitch, ça ne nous lâche pas. Que dire d'autre quand le même WE, je m'attrape une bonne gastro, la fosse septique se bouche, la voiture part au garage, Nereij explose le robinet de la cuisine ?

Vous conviendrez que j'ai le droit d'être un poil distraite par cette succession d'évènements. Je me souviens avec * émotion * du hurlement du Haricot aux toilettes : MAMAN !!! MON CACA FAIT DES BULLES !!! et ce pendant que le vésuve remontait à grand bruit les canalisations. A priori, c'est réparé, mais dès que l'écoulement gargouille, on se fige en se tordant les mains, des fois qu'une nouvelle cacastrophe se déclenche. Ceci dit, on s'est équipé, gants et destop.

Bon, et puis notre petit Haricot, il morve tellement que par rapport, les rhumes de cet hiver c'était de la gnognotte. L'ORL a parlé, exit les végétations. Je vous passe les détails, mais c'est immonde ce qu'il a raconté, ça m'a traumatisée. En plus, demain je l'emmène à la prise de sang.

Je suis donc encore plus distraite que jamais.

Ce matin, le voyant rouge façon sirène a retenti à cinq minutes du départ: ON EST LE 24, ON EST LE 24 !!! SORTIE A LA FERME !!! Je lui ai improvisé un casse-dalle au pain de mie à la vitesse de la lumière. Ou pas loin. Pique-nique, crème-solaire-casquette, je n'ai rien oublié.

Ouf.

Sauf que j'ai eu un mot de la maitresse ce soir. C'est le 29 qu'est prévue la sortie. J'imagine qu'Haricot a tenté de manger son pique-nique plutôt que d'aller à la cantine* ce midi.

* Haricot n'aime pas la cantine, trop de bruit, il tente chaque jour de négocier pour ne pas y aller.