Magazine Journal intime

Le sucre, c’est la vie

Publié le 28 juin 2010 par Fofifonfec

A l’heure de l’apologie des régimes, des amies qui te bassinent avec leur Dukan au restaurant (et que rien à foutre, n’essaie pas de me culpabiliser, je le boufferai devant toi, mon banana split, jte laisse tes surimis, va!), que tu ne reconnais pas ton collègue de boulot qui a perdu 15 kg en 2 mois qu’on dirait qu’il est malade (« David c’est toi? Ah si, t’as toujours la même voix, ça doit être toi »), j’ai envie d’inaugurer une toute nouvelle rubrique pour mon blog. Une rubrique (roulements de tambour….) culinaire. Bon, ce sera du grand n’importe quoi (comme le reste), surtout ce ne sera pas de la vraie cuisine, et surtout, ce sera à base de sucre. A priori (c’est à dire tant que je n’ai pas changé d’avis, je suis une fille, je vais pas vous faire un dessin), ça devrait s’appeler « Hier j’ai mangé une pomme »  (Oui, faut pas donner trop d’espoir au lecteur, et qu’il comprenne d’emblée que c’est vraiment sans prétention et très très improbable). La première recette sera donc ma magnifique pomme caramélisée au Nesquick du pauvre (que maintenant que je suis riche un peu moins fauchée, ben je vais en refaire quand même).

Donc aujourd’hui, nous allons voir que faire des dragées après les mariages. Oui, une grande question existentielle à laquelle je me devais te répondre. Honte à ceux et celles qui ont lâchement préféré se détourner du problème jusqu’à aujourd’hui.

Première étape : récupérer les dragées (j’ai pas dit voler, hein…)

Bon, déjà, faut que tu sois à un mariage. Oui, sinon c’est plus dur. ça tombe bien, moi jétais à un samedi. Et d’expérience, je peux vous assurer qu’à la table des vieux, le petit bol de sucreries ne descend pas. Parce que tu comprends, c’est pas bon pour les dents, et même ceux qui n’en ont plus trouvent que ça colle au dentier. Premier lieu de fournissage en masse donc. Ya aussi la grande corbeille avec les petits paniers trop moches en dentelle qui finissent en ramasse poussière sur l’étagère. Et là, tu peux être sûre que la mariée a oublié de les distribuer aux premiers invités qui s’enfuient devant la nullité de l’orchestre, vont vomir le repas dégueulasse partent. « Oh mon dieu j’ai oublié de donner les dragées à Tatie Georgette, mais comment va-t-elle survivre! C’est affreux! Tu crois que je la rappelle pour qu’elle fasse demi-tour? » Mais non voyons, ne t’arrache pas tes cheveux tout laqués pour la journée, donne donne à moi, héhéhéhéhé. Elle me les a donnés, donc j’ai rien volé. Et comme j’avais prévu un grand sac, j’ai aussi fait le tour des tables pour vider les petits saladiers de cochonneries (cette technique, bien que très rentable, implique un investissement maximum : tu DOIS rester jusqu’à la fin de la soirée, jusqu’à ce qu’on se mette à ranger la salle et nettoyer les tables, si tu ne veux pas passer pour la crève la dalle radine de service. Perso ça me gêne pas non plus, mais à toi de voir si oui ou non ça en vaut la peine).

Voilà. Maintenant vous avez presque un demi-kilo de dragées,généralement assortie à la robe de la mariée parce que tu comprends c’est vraiment la première chose que les invités regardent, si le bordeaux du petit bonbon en amande est bien raccord avec la dentelle du décolleté de l’amoureuse, qui, sache-le, aura parfois payer un supplément pour avoir la couleur qu’elle veut (des dragées, pas de la robe).

Deuxième étape : ouvrir son frigo (après être rentrer chez toi après le mariage quand même)

Personnellement dans le mien ya des crèmes dessert au chocolat.

Tu peux essayer la suite de la recette avec un reste de mozarelle, mais je ne garantis pas le résultat.

Troisième étape : sortir les crèmes dessert du frigo (ouais c’est vachement compliqué jusque là)

Tu les sors, à deux mains ou à une, jte laisse le choix. Tu désopercules les crèmes (encore super dur, ça), et si t’as pas trop la flemme, tu les verses dans un récipient adapté (ramequin pour moi, mais en fonction de ton appétit tu as le droit d’opter pour un saladier, je ne juge pas).

Et là, le plus dur commence…

Quatrième et dernière étape : verser les dragées là où il faut

Tu auras compris, c’est dans le récipient qu’il faut. ça te donne à peu près ça ! (look look en dessous, la photo trop de mauvaise qualité que la photographe elle a pris avec son téléphone tellement elle avait la flemme) Et franchement, ça casse trois pattes (au moins) à un canard.

Le sucre, c’est la vie

(Et si, comme moi, vous êtes pas une vrai de vrai adulte, vous pouvez faire des petits bonhommes. Bon, j’avais pas de fraises tagada, sinon je vous aurais fait une oeuvre d’art. Promis juré.)

Voilà, c’était la non-recette de Fofifonfec, la fille qui garde sa cellulite. Envoyer moi vos photos de ramequins saladiers bonhomme de sucre! (pas de votre cellulite, merci)


Filed under: Hier j'ai mangé une pomme Tagged: Que faire du rab de dragées après un mariage?

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