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Mondial : que d’emotions !

Publié le 05 juillet 2010 par Neoafricain

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C’est en effet la dernière ligne droite que nous allons vivre cette semaine. Mais déjà on peut dire que ce tournoi ne nous aura privés d’émotions.

D’abord le très beau parcours du Ghana. Là où les supporters africains pouvaient raisonnablement croire à un bon résultat de la Côte-d’Ivoire de Didier DROGBA ou au Cameroun d’ETO’O, ce sont finalement ces Black Stars du Ghana qui nous ont impressionnés. Tant par leur physique que par leur envie de gagner. Hélas pour eux et pour tout un continent, face à l’Uruguay, ils ont eu droit à une fin digne des plus grandes tragédies grecques. Ouverture du score sur un tir magistral des 40mètres, égalisation uruguayenne, jusqu’à ce penalty que le meilleur attaquant uruguayen a concédé de la dernière minute de la dernière prolongation que meilleur joueur ghanéen, GYAN, a décidé de tirer… patatras ! Cette barre transversale restera comme le symbole de l’étape que les équipes africaines doivent franchir pour pouvoir rêver s’imposer un jour dans les tournois internationaux. Cette barre symbolise leur manque de réalisme. Il ne sert à rien de mener si on ne marque pas. Pour l’URUGUAY par contre ce qui a débuté comme une tragédie est devenue un bonheur que MONTEVIDEO n’est pas prête d’oublier. D’abord leur capitaine qui se blesse, le but encaissé avant la mi-temps, leur meilleur attaquant qui donne le penalty et prend un carton rouge qui l’exclura du reste du tournoi… Et finalement cette victoire aux tirs aux buts ! Du Capitole à la roche tarpéienne, il n’y a qu’un pas !

Pour ce qui est du Brésil, leur défaite sonne comme une punition à leur sélectionneur DUNGA qui a voulu changer le jeu de son équipe. Le pays qui est certainement la meilleure nation du football (par le nombre de coupes du monde gagnées et par le talent de ses joueurs dans l’histoire), a l’habitude de développer un jeu plaisant, rythmé, dans lequel il peut démontrer toute sa supériorité technique. Le sélectionneur a voulu « rationnaliser » leur jeu et il en a payé le prix.

Quant à l’Argentine, comment imaginer que ces Allemands allaient les écraser 4 à 0 ? Et avec MESSI sur le terrain ? Ce fut un vrai week-end de sport, où finalement les plus forts ont gagné tous les matchs. Le Brésil-Argentine que l’on pouvait attendre n’aura pas lieu. Mais on n’y perd pas au change, car une chose est certaine, l’équipe qui soulèvera le trophée sera celle qui aura tout donné sur le terrain !

On n’aura pas regretté longtemps les pathétiques vice-champions du monde (les Bleus) et les très vieillissants Champions du monde Italiens.


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