Magazine Journal intime

Lettre ouverte...

Publié le 18 juillet 2010 par Virginiedelille
Le moment était joyeux, le coca était light, le pringle de l'apéro un peu mou mais la frite qui suivait bien grasse... L'ambiance est devenue triste en l'espace d'une seconde et j'ai tenté vainement de cacher cette larme qui insistait pour couler le long de mon visage (et bousiller mon magnifique make up). Plus forte que moi encore une fois je n'ai pu la retenir, l'instant émouvant mais je ne pleurais pas pour lui...
Tu étais derrière moi, toi aussi attristé par une cette disparition... Moi je pleurais la chance que j'avais de t'avoir avec moi, de vivre des chouettes moments mais j'ai été vite happée par cette peur: te perdre. Un jour oui ça arrivera mais n'as tu pas envie de repousser l'échéance le plus loin possible ? Je t'aime trop pour jouer les moralisatrices et tu es un grand garçon pour prendre la décision que nous attendons tous. Je sais que tu dois y penser de temps en temps, que tu dois penser aux angoisses que tu aurais... Mais nous, on serait là pour toi. Tu as peur de l'échec ? Ne dit on pas que le principal c'est de participer ? Dans le genre 'devise bien bidon', on peut mieux faire...
Je ne pleurais pas le comédien mais le père qu'était Bernard Giraudeau, l'instant émouvant où cette fille chante pour son père, qui me fait penser à ces moments où je pose le casque sur mes oreilles et que tu me fais écouter tes dernières compositions...

Alors Papa,
c'est quand que tu arrêtes la cigarette ?!



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