Magazine Journal intime

Maudite tête de cochon de chialeux !

Publié le 13 décembre 2007 par Pascal

Voici quelques comportements de mes collègues de travail qui me tombent royalement sur les nerfs.

1 – Certaines soirées où ils ne se passent rien : « Pascal, tu n’aurais pas une joke à nous conter, c’est plate ! » et « Entertaint-nous, tu as pas de quoi de neuf à nous dire pour nous désennuyer ? »

Ma réponse est toujours la même : Non… et même si j’avais de quoi à dire, je ne suis pas ici pour vous divertir. Souvent, la réplique qui suit est « On le sait, tu ne nous aimes pas ! » C’est ça, je vous hais de toutes mes tripes et je fais du vaudou chez-moi pour vous torturer tellement je n’ai rien à faire. hahahaha.

2 – Que dire de la sempiternelle phrase : « Tu n’as pas l’air de bonne humeur aujourd’hui, tu ne souris pas. » J’apporte rarement mes problèmes au bureau, je suis de bonne humeur et j’ai un sens de l’humour fort, pince-sans-rire, mais est-ce que je peux, une journée de temps en temps, juste ne pas avoir envie de sourire ? Je sais, elles sont fines avec moi et ne font que s’inquiéter de mes symptômes de spm masculine.

3 – Ceux et celles qui sont stressés pour des niaiseries… mais alors là, vraiment des niaiseries. Et, qui font des gaffes…

Par exemple ce matin, une collègue est au téléphone avec les services techniques de Moncton parce que notre commande ne passe pas dans le système. Elle panique… « Ben là, ben là, ça devrait marcher… » Puis, elle me demande de téléphoner en même temps à Moncton pour voir si je ne peux pas faire régler le trouble en parallèle. Je déteste gosser au téléphone surtout quand je sais qu’à l’autre bout, ils font leur possible pour régler le trouble qui est dans leur cour. Ce n’est pas parce qu’ils sont en région qu’ils sont incompétents viarge !

Je n’ai pas le choix, je suis obligé de faire ce qu’elle me demande. J’appelle. Au bout de quelques sonneries, essoufflées, Julie me répond. « Salut Julie, dis-moi, est-ce que tu es aussi sur l’autre ligne avec ma collègue qui est assise à côté de moi à propos de tel trouble ? » Et v’lan dans les dents… « Julie, je vais te laisser travailler, on se reparlera plus tard »

Ma collègue bouillait et moi je suis allé remplir mon verre d’eau dans un « je-m’en-foutisme-consommé. » Quand je suis revenu, le trouble était réglé, un câble avait été débranché par erreur. Est-ce que ça valait la peine de s’énervée de cette façon… NON !!!

4 – Les phrases incomplètes sont légions ici comme si le téléphone qui sonne ne pouvait attendre 5 secondes de plus. D’ailleurs, pourquoi est-ce que les appels téléphoniques ont priorités sur les gens présents avec nous ? J’ai trouvé la solution : Lorsque je veux absolument une réponse, je téléphone à mon tour à ma ou mon collègue qui est à un mètre de moi.

« Pascal, faudrait se faire brancher… »

« Faire brancher quoi ? Où ? Quelle source ? Le ciel est bleu, les oiseaux et les papillons volent… » Pas de réponse.

Ou encore ;

« Pascal, veux-tu partir un enregistrement SVP »

« Oui, mais quelle durée, quelle source ? » Allô ? » Je me sens baveux, je ne fais rien.

5 minutes plus tard.

« Pourquoi l’enregistrement ne roule pas ? C’était urgent. » État de panique.

« Parce que ça me prend une durée et une source, il y a 80 sources à Montréal sans compter toutes celles à travers le pays et les liens européens. Fini tes phrases la prochaine fois. »

« Ah ouin… s’cuse moi. »

5 – Les gars qui manquent de couilles ou qui sont moumounes un peu. Vous savez, les chigneux pour qui tous les problèmes du monde s’abattent sur eux et que sur eux. « C’est pas juste…. » Eux, ils m’énervent.

Ceci dit, je sais que je tombe parfois sur les nerfs de mes collègues mais comme ils et elles n’ont pas de blogue pour se défouler, vous ne pourrez pas lire de billets intitulés : les choses que Pascal fait ou dit qui nous tombent sur les nerfs à nous aussi ou dialogues avec une maudite tête de cochon.


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