Magazine Journal intime

Le Worldshaker, par Richard Harland

Publié le 19 août 2010 par Faelys
worldshaker.jpg depuis le site de l'auteur Trajet en train Lannion-Lille, de nombreuses heures à tuer, je lis enfin ce livre dont j'ai entendu souvent parler, qui promettait du steampunk comme je l'aime, et une trame anti-utopique à laquelle je ne résiste jamais (le héros qui découvre la face cachée de la société et qui se révolte). Déjà, la couverture me plait... *** Un résumé depuis "actu sf" : "Le World Shaker... Quatre kilomètres de long, plus d’un kilomètre de largeur, quatre cents mètres de haut. Un navire, capable de naviguer sur la mer comme de rouler sur la terre. Il contient tout ce qui reste de l’aristocratie de l’Angleterre depuis qu’ils ont dû quitter Londres et leur terre. Parmi eux, la reine Victoria III et son Prince Consort, mais aussi Sir Mormus Porpentine, le Commandant Suprême du navire et son petit-fils Colbert, appelé à succéder un jour à son grand-père.

Mais les nobles ne sont pas les seuls occupants du vaisseau. Ils ont des Larbins pour les servir, qui sont à la fois serviables et muets, mais aussi un peu idiots. Tout au fond, dans les cales, il y a aussi les Immondes, des travailleurs qui s’occupent du charbon et des machines à vapeur. Ceux-là ne sont pas fréquentables et restent consignés dans leurs soutes.

Tout bascule pour Colbert quand il rencontre une Immonde qui, destinée à devenir Larbin, s’est échappée et réfugiée dans la chambre du jeune homme. Il découvre que les Immondes sont parfois loin d’être laids, sont intelligents et surtout beaucoup plus vifs que les aristocrates. Commence alors pour lui un cheminement qui va lui ouvrir les yeux sur le monde dans lequel il vit, lui faisant rencontrer, parfois cruellement, des réalités que l’on voudrait lui cacher ou qu’il n’a jamais cherché à constater."

***

Verdict?

et bien, j'ai passé un bon moment, mais je ne peux m'empêcher de sentir la porte ouverte à une éventuelle suite et puis surtout une impression de redite. Le cliché "hiérarchie verticale d'une société anti-utopique" est tellement usité en sf, et encore plus en jeunesse! Voir "la citadelle du vertige", "les clés de babel" pour les deux premiers qui me viennent à l'esprit...

Ce World shaker n'est pas le plus mauvais d'entre eux, loin de là, et son univers pseudo-victorien a beaucoup de charme. Mon train est arrivé en gare lilloise peu après ma dernière page, j'en garde un bon souvenir, sans plus.

Pour le plaisir, la vidéo de présentation anglo-saxonne, qui fleure bon la vapeur;

 


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