Magazine Journal intime

Alchimie – Beth Fantaskey

Publié le 22 août 2010 par Anaïs Valente

J’ignore si cette romancière écrit sous son vrai nom, mais si c’est le cas, c’est dingue comme elle était prédisposée à ce genre d’ouvrage : « Fantas » comme fantastique et « key » comme la clé qui ouvre des portes…  Enfin ça m’a de suite fait penser à ça.  Elle était donc faite pour écrire de la bit-lit.  Comment, vous connaissez pas la bit-lit ?  Twilight est à la bit-lit (littérature morsure, enfin un truc du genre) ce que Bridget Jones est à la chick-lit (littérature pour poulettes), vous comprendre là maintenant ?

Beth Fantaskey m’avait enchantée avec « Comment se débarrasser d’un vampire amoureux », à la fois drôle comme un roman de chick lit, mystérieux et angoissant comme un thriller. En cerise sur le gâteau, une scène vampiresque d’un érotisme fou fou fou.  Si, je vous jure, j’en étais toute retournée.

Elle nous revient avec une toute autre histoire, celle de deux ados dont les noms sont, eux aussi, prédestinés Tristan Hyde et Jill Jekel.  Ben oui quoi, comme Docteur Jekyll et Mister Hyde.  Et c’est bien de ça dont il est question, depuis que le père de Jill a été assassiné étrangement.  Dans une boîte conservée dans un coffre, il préservait des informations ultra secrètes sur la façon de se transformer en Mister Hyde.  Lorsque Tristan Hyde lui propose de continuer les recherches, Jill ignore qu’il est le descendant de ce monstre…

Bon, évidemment, c’est un tantinet tiré par les cheveux.  Mais bon, Twilight aussi hein, passque les vampires, je vais vous peiner, mais ça n’existe pas…

Je vous avoue que j’ai eu un peu plus de mal à entrer dans Alchimie, par rapport à Comment se débarrasser d’un vampire amoureux, qui m’avait illico captivée, mais ce livre est distrayant et très plaisant à lire au soleil (la nuit, surtout si pleine lune, tant qu’à faire, j’ai évité).  Je l’ai dévoré en l’espace de quelques bains de soleil (si, si, y’a eu du soleil récemment) et je vous le conseille si vous aimez les histoires d’ado plongé dans le fantastique, car finalement, c’est plutôt de chik-bit-lit dont il s’agit, de la littérature pour poulettes avides de grands frissons, qu’on se le dise…


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