Magazine Journal intime

Les bidochons n’arrêtent pas le progrès – Binet

Publié le 29 août 2010 par Anaïs Valente
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« Le dimanche, on lit au lit ».

Les Bidochons ont vingt ans numéros… et ils n’ont pas pris une ride !  Je ne dis pas qu’ils n’en ont pas, des rides, Mister and Miss Bidochon, que du contraire, sont ridés, cernés, vieux, moches et replets, mais depuis leur « naissance » sur papier, ben ils continuent à me dérider, au sens figuré du terme (passqu’au sens propre, snif snif et re-snif, les rides envahissent ma vie comme les mouches mon été). 

Les Bidochon m’ont fait rire au numéro 1, ils me font toujours autant rire au numéro 20. 

Ce qui me sidère, c’est que Bidochon est devenu un mot du dictionnaire, ou presque.  Qui ne s’est jamais exclamé « mais my god, ce sont des Bidochon ces gens-là » ?  Qui n’a jamais pratiqué l’autodérision en osant avouer « purée, je suis une vraie Bidochon moi aujourd’hui (et pas qu’aujourd’hui d’ailleurs) » ?

Et c’est ça que j’adore, c’est que les Bidochon, avec tous leurs défauts, leurs travers, leurs sales habitudes et leur vie banale mais pleine de douce folie, c’est vous, c’est moi, c’est nous.  Siiii, siiii, c’est vous c’est moi, c’est nous.  Vous êtes toujours glamour ?  Vous ignorez ce qu’est un pet ou un rot ?  Au lit, c’est toujours le pied intégral ?  Vous résistez aux nouvelles technologies ?  Le gras, le flasque, le mou, la cellulite et toutes ces choses ultra sexy n’ont jamais fait partie de votre vie ? Vous boudez les gadgets chers, inutiles et loufoques ?  Vos vacances sont toujours idéales et dignes des people des magazines ?  Vous avez répondu non à une des questions qui précèdent… ben vous êtes un Bidochon qui s’ignore (ou qui feint de s’ignorer).

Dans ce numéro 20, Monsieur Bidochon devient fan de gadgets tous plus improbables les uns que les autres : la fausse cheminée qui produit de l’air froid en été, le poivrier lumineux qui se transforme en lampe de poche quand la lampe de poche ne fonctionne plus, le cric gonflable, l’oreiller anti-rides (rhooo, ça m’intéresse ça, on le trouve où l’oreiller anti-rides ?)… et j’en passe.

Mais vous énumérer tous ces objets ne servira à rien… car c’est découvrir leur quotidien au sein de la vie des Bidochon qui est drôlissime.

Pour ma part, je me suis poilée durant toute la lecture, trop rapide, bien trop rapide.

Pour leurs vingt numéros, moi j’aimerais que les Bidochon sortent en encyclopédie, passque les Bidochon, c’est d’utilité publique, je vous le dis : ça rassure, ça fait rire, ça dédramatise, c’est moi, c’est vous, c’est nous.

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