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Sans visage [chap 10]

Publié le 18 avril 2010 par Maisuong

AHHHHHH enfin de retour (pour vous jouer un mauvais tour!), je suis contente d'avoir enfin eut le temps d'écrire la suite, bon même si elle est courte c'est déjà un bon début (^-^) !!Merci de continuer à lire malgré les retard incessant (frappez moi je vous en prie...euh nan en fin de compte je retire ayez pitié T-T). Bref alors voila une petite suite et j'espere avoir le temps de mettre la suite bientôt ainsi que Anghell (et peut-être un nouvel OS qui sais? hihi)

CHAP 10

             

              Je vis Semha attendre la suite de ma phrase comme si tout cela n'était qu'une grosse blague. Je m'arrangeai pour lui adresser un regard pénétrant tel un animal affamé prêt à lui bondir dessus. Il recula jusqu'à se coller contre le mur, je pouvais voir le panique dans son comportement, il se demandait sûrement ce qu'il devait dire ou faire pour ne pas envenimer la situation déjà critique.

- Si c'est une blague ce n'est vraiment pas drôle Louka, se contenta-t-il de me répondre.

- Ce n'est pas une blague, et si s'en était une ce serait vraiment une blague de mauvais genre tu ne crois pas?

- Alors si ce n'en ai pas une, je refuse. N'y a-t-il pas autre chose que je puisse faire pour toi?

- Non, bon tant pis, c'était un plaisir, dis-je feignant de le voir.

- Non attend! euh...

- Oui?

Je sentais qu'au fond de lui quelque chose le poussait à me retenir, il ne voulait pas se sentir seul le pauvre. Ça me faisait de la peine de le voir comme ça, mais je ne voulais pas perdre face à lui et le laisser avoir ce qu'il voulait. Un grand silence gênant s'installa, durant lequel Semha peinait à chercher une solution tandis que j'en profitai pour l'admirer. Je pouvais voir ses grandes mains emmêler leurs doigts nerveusement, ses lèvres rosées tremblaient sous la pression, son torse large secoué par une respiration accélérée et ses jambes longues et fines se croisant et se décroisant, ne pouvant pas rester en place. Mes instincts de mâle avait mis en éveil mes sens et mon corps tel que je ne pus résister longtemps devant cet homme que j'admirais. La situation était délicate, je ne pouvais décemment pas prendre un homme qui faisait une tête de plus que moi sans son consentement. Malgré cela, je ne pouvais plus tenir et envoyai en l'air mes bonnes manières, ma morale et mon savoir vivre pour me transformé en bête sauvage et lui sauter dessus. Surpris il ne résista pas et tomba lourdement sur le canapé. Je me redressai au dessus de lui et saisi sa bouche avant d'y appliquait la mienne. Je ne voulais pas qu'il me déteste, mais j'étais comme... possédé, la possibilité de m'arrêter semblait s'éloigner de plus en plus. Par respect je me surpris à ne pas lui enlever sa capuche et à ne pas toucher à sa veste. Je me contenterai du bas pour cette fois,pensai-je aveuglé par mes envies. Ma main déboucla sa ceinture et alla se glisser dans son boxer. Il protesta, et remua en me criant d'arrêter sans pour autant être violent. Ses bras tentèrent vainement de me repousser mais je voyais bien qu'il n'osait pas me frapper de peur de me faire mal. Peut-être pensait-il que je n'était pas dans mon état normal... et je le pensais aussi vu que j'étais sur le point de violer sans vergogne la personne qui m'avais sauvée 2 mois auparavant. J'arrachai maintenant son pantalon et commençai à m'occuper de son entre jambe.

             A ma grande surprise, celui-ci ne réagissait pas. Semha profita de mon moment d'inattention pour sauter du canapé et aller s'enfermer dans sa chambre. Je le vis à temps et m'élançai à sa poursuite. La porte se refermai et j'arrivai à glisser mon pied dans l'entrebâillement. Une lutte acharnée débuta entre moi, le corps poussa contre la porte et le pied endolorie, et Semha, le souffle coupé et tout son corps appuyé contre la porte. Durant ce temps d'effort je me rendit compte petit à petit de la bêtise que j'étais en train de faire. Je suis devenu fou ou quoi? m'exclamai-je.

-Écoute Semha, je suis désolé, je sais pas ce qui m'a pris. Je suis vraiment désolé, on peux parler?

Soudain la porte céda et je pus enfin entrer. Des Fourmies prirent mon pied endolorie d'assaut à un tel point que j'avais l'impression d'avoir eut le pied couper. J'entrai péniblement en boitant. L'adolescent encapuchonné était assit sur le lit, les mains entre les cuisses attendant que je me calme. Je m'approchai et m'asseyait à côté de lui.

- Qu...qu'est-ce qui t'a pris? demanda-t-il traumatisé.

- Je sais pas...

Nous étions trop proche. Son souffle s'échouait sur ma nuque et sa respiration dégageait quelque chose de terriblement érotique. Mais le pire de tout ça était son pantalon manquant que j'avais enlevé cinq minutes avant sur le canapé. Ses jambes étaient immobiles devant moi, c'était presque si elle ne me criaient pas "vient me caresser". Je fermai les yeux, évitant ainsi tout contact visuel avec ces merveilles de la nature. Au bout de dix minutes de supplice, mes instincts animaux revint à la charge et je renversai Semha sur le lit et repris la ou je m'étais arrêté.

Ma main entre ses cuisses descendit rapidement et je me retrouvai les doigts enfouis en lui. Ses cris retentissaient dans la chambre. Je me retirai alors et le repénetrait, cette fois pour de bon. Je ne m'arrêtai qu'au bout de trois heures...

*****

                Toujours les yeux fermés, ma main glissa sur les draps et chercha le signe d'une quelconque présence. Rien. La personne présente a mes côtés cette nuit était déjà parti. Rien de plus naturel quand on vient de se faire violer. J'ouvris péniblement mes yeux en faisant l'effort énorme de soulever ce qui me servait de paupière. Une fois mes "rideaux" oculaire ouvert je tentai de me relever lentement épuiser par mes débats d'hier soir. Mon avant bras avait du mal à se soulever et mes poignets ne se tournaient plus sans un rictus de ma part. De belle courbature en perspective. Une fois les pieds au sol, mes yeux commencèrent à tourner et de petites étoiles me bouchèrent ma vue déjà assez restreinte. Je secouai la tête décidé à me lever une fois pour toute et appuyai de toute ma force. Mon cerveau se mit à bourdonner et mes leçon de physique sur le travail d’une force me revint. « Un objet immobile à ses forces qui se compensent », j’en déduis donc que mon poids compensait la force qu’exerçait le sol sur moi... c’était vraiment navrant de penser à une chose pareil à à peine 9h du matin. J’arrêtai de me triturer la cervelle et marchai jusqu’à la porte. Personne. Avais-je fais une énorme erreur en revenant ici? Oui sûrement pensai-je en voyant la salle de séjour vide de vie humaine (et animal en passant). Le calendrier affichait samedi ce qui me remis de bonne humeur en un instant. Par chance, ma professeur de mathématiques avait décidé d’aller faire un stage de secourisme ce jour-ci afin de pouvoir « nous sauver en cas de danger » disait-elle. Sincèrement pour rien au monde je n’aurai voulut me faire masser la cage thoracique par un monstre sanguinaire.

             Une fois habillé et lavé, c’est à dire après un bon bain d’une demi-heure en utilisant un maximum d’eau chez mon hôte je me mis à préparer le repas. Semha allait sûrement rentré, croyant que je serai parti depuis longtemps. Eh bien non! je serai là à son retour et peut-être dans un mois aussi. J’avais décidé de rester, avec ou sans son consentement. De toute façon je savais que si je m’en allais il viendrai me chercher trois jours plus tard, me suppliant de revenir. Pauvre garçon. « nan mais je suis méchant alors que je viens de le violer » pensai-je sans pour autant m’apitoyer sur son sort. Ce n’était pas un acte de cruauté comme certains peuvent le penser mais d’amour. Si quelqu’un savait depuis combien de temps j’ai envie de lui sans qu’il ne le sache. Eh oui mesdames et monsieur, l’amour rend fou. Maintenant que j’y pense, peut-être que Semha aura oublier de mettre sa capuche en revenant et je pourrait enfin voir son visage. Cette perspective me poussa à m’activer aux fourneaux de plus belle, tout devait être parfait, histoire de me faire pardonner. Soudain le verrou tourna et la porte s’ouvrit. Hélas mes espoir se réduirent en cendre à l’instant ou un homme encapuchonné franchit la porte. Celui-ci fut apparemment plus surpris que moi et poussa un cri en me voyant.

- Merci ça fais plaisir, dis-je médusé de l’effet que je lui avait fait, sinon bienvenue à la maison.

- ... qu’est-ce que tu fais encore la? me dit-il d’un ton plus agressif que d’habitude.

- Je te fais à manger: Escalope de dinde, riz basmati et sauce crème fraîche champignon. Alors tu t’installes?

             Il hésita avant de s’approcher doucement de moi. Son parfum de vanille mélangé aux fruit rouge (venant probablement d’un gel douche) me laissa rêveur mais je m’efforçai à rester de marbre, du moins, en apparence. Il alla s’asseoir sur une chaise et ne bougea plus. Les mains entre les cuisses, les jambes croisées et la tête baissée, il attendait comme un enfant punis que sa mère lui servent le repas. S’en était touchant. Je le servis et m’installai en face de lui.

- bah vas y manges! t’inquiète pas j’ai pas empoisonné la nourriture, l’incitai-je la bouche plein de riz.

- Je n’ai pas très faim.

- Quoi? tu ne veux même pas faire honneur à ces mets délicieux préparés avec mes soins? Bien il va falloir employer la manière forte.

J’approchai ma chaise de la sienne et saisis sa fourchette. Je le vis tressaillir. Je ne m’arrêtai pas pour autant et lui mis le couvert devant la bouche.

- Allez! une cuillère pour papa, m’exclamai-je en souriant.

Semha fit une grimace et vit qu’il était coincé. Il n’eut pas d’autre choix que d’ouvrir la bouche dans laquelle je me fis un plaisir d’enfourner une bonne dose de riz aux champignons. Je le vis essayé de rester contrarier mais l’illusion ne dura que peu de temps avant qu’il n’ouvre automatiquement la bouche pour en redemander.

- Allez la dernière bouché! Miam! dis-je l’air amusé. C’est bien.

Je pris une serviette et lui essuya la bouche comme une mère aurai fait avec sa progéniture. A peine lui avais-je retirer la serviette du visage que je profitai de ce moment de flottement pour saisir son menton entre mes doigt et appliquer ma bouche sur la sienne. Surpris, il recula et se leva précipitamment de sa chaise la renversant au passage. Nous nous regardâmes un instant avant de me lever et de débarrasser sereinement comme si rien ne s’était produit. C'était terriblement amusant de le voir dans cet état là, lui qui était d'ordinaire n'était pas gêné ni timide, ce revirement de personnalité lui donnait un charme fou. D'ailleurs, moi qui étais d'ordinaire calme et gentil, je devenait agressif et possessif, s'en était presque effrayant. Il ne me laissa pas le temps de lui dire au revoir qu'il partit en trombe pour ses cours de 14 heure.


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