Eric Woerth ment, à l’insu de son plein gré !

La politique a enfin trouvé son cycliste dopé, à limage d’un Richard Virenque et en la personne du petit télégraphiste Eric Woerth. Le donneur d’ordre quant à lui dort tranquillement au 55, rue du faubourg Saint-Honoré. Peut-on en vouloir à un soldat de la fraude qui défend son maitre à penser, cet instigateur mouillé jusqu’au cou dans la magouille de la Françafouquet’s ?

Depuis le début de cette affaire, bien avant que le ministre du Travail, du trafic de légion d’honneur et de la protection des fraudeurs du fisc, une femme savait comme tout le monde et l’avait dit. Mais, les journalistes voulaient sans doute que l’homme passe aux aveux complets pour enfin sortir des papiers. Oui, une femme, Ségolène Royal n’avait pas porté des gants pour dire que cet homme mentait. Encore une fois, avant tout le monde, elle avait vu juste. Regardez cette compilation de l’Express.fr, écoutez très bien Mme Royal et la réplique de deux ministres en l’occurrence Luc Chatel et Nathalie Kosciusko-Morizet plus ridicules que jamais après les aveux de leur protégé.

Ah, le mythomane, le menteur, le fourbe, le perfide !  Qui a oublié les déclarations du roitelet élyséen défendant becs et ongles le petit fraudeur ? On parlait alors de « l’honnête homme ». Quelle déculottée, quelle pantalonnade ! Avant-hier matin, mardi, le ministre du Travail  Eric Woerth affirmait dans une interview au Figaro qu’il est serein dans l’Affaire Bettencourt. Mais, dans la même journée, L’Express révélait que ce n’était pas tout à fait vrai. Finalement,  qui vole un oeuf, volera un boeuf. Qui a menti, mentira encore. On ne transige pas sur la confiance…. Mon opinion est faite… disons est confirmée. Eric Woerth vient d’être pris la main dans le sac. Je n’ai jamais menti qu’il disait.

Mais, où le bât blesse, c’est cette déclaration, hier, du premier ministre François Fillon, qui répondait à la demande générale, que le mythomane, au temps pour moi, celui qui ment à l’insu de son plein gré, sera maintenu au Gouvernement et mènera la réforme des Retraites. Si ce n’est pas ça le courage, pardon, le mépris vis à vis des Français alors, dites-moi ce que c’est. Toute honte bue, le quidam tente même d’incriminer les journalistes. Vive la Françafouquet’s, celle des amis, des passe-droits fiscaux, de la fraude et du trafic des légions d’honneur. Quelle leçon donnent-ils ensuite à ceux qu’ils stigmatisent à longueur de journée ? L’homme a l’outrecuidance de demander aux journalistes de ne pas faire de conclusion hâtive. Pour lui, mentir, c’est normal.