Magazine Journal intime

Du bord de la mer...

Publié le 07 septembre 2010 par Anaïs Valente

... pieds dans le sable, soleil dans les yeux, coquillages et crustacés, moules dans l'estomac, phoques dans les mirettes, je pense à vous et vous propose de découvrir une page de chroniques que j'avais préparée pour un féminin (nan je dirai pas lequel, même sous la torture) qui m'avait contactée, adoooorant mon style... finalement, le projet est récemment tombé à l'eau, le lectorat n'étant pas vraiment composé de jeunes femmes célibataires, mais plutôt de ménagères de moins de cinquante ans mariées fières de l'être... J'ai pleuré des larmes de sang. Et puis tant pis.  Je n'allais pas laisser dormir cette page écrite, alors, durant mon absence de ce jour, voilà un peu de lecture pour vous...

La virée shopping, sans mâle, c’est bien mieux…

Vous avez déjà essayé, vous, une virée shopping dans ce magasin suédois qui vend des tas de trucs géniaux aux noms totalement imprononçables, genre Bïnsmäärt, Persbyfakt ou Prätikschmulgrundminren, en compagnie d’un mâle, un homme, un vrai de vrai ?

 Moi oui. 

Testé, mais pas approuvé, foi d’Anaïs. 

Passque j’en étais toujours à m’extasier sur la première passoire rose disponible et tellement beeeeeelle, là, tout à l’entrée du magasin, qu’il m’attendait déjà aux caisses, scrutant sa montre à qui mieux mieux et triturant sa carte de banque d’un air angoissé (angoisse bien justifiée, je l’avoue).   

Comment voulez-vous, dans ces conditions, faire votre shopping nordique sereinement ?  Même pas une petite halte pour dévorer un hot-dog et un coca light.  Même pas une petite pause canapé semi crapuleuse, bisous langoureux en bonus.   

Une fois mais pas deux, croyez-moi. 

Désormais donc, je squatte cet endroit divin en compagnie féminine.  Exclusivement féminine.  Et plus on est de folles, plus on rit. 

Pour l’occasion, nous réservons toute notre journée.  Il faut bien ça. 

Et, alors que les casées heureuses nous dépassent au pas de course, tirées qu’elles sont par leur cher et tendre n’aspirant qu’à quitter ce lieu de perdition pour le portefeuille, nous nous promenons, nous savourons, nous testons chaque canapé et chaque chaise de bureau.  Nous rêvons de notre future cuisine, des étoiles plein les yeux.  Nous redécorons notre intérieur.  Nous faisons provision de babioles, cartes et autres objets inutiles mais tellement jouissifs.  Nous bavons devant les plantes vertes quasi trop vertes. Et nous finissons en beauté, avec un repas bien mérité (après l’effort, le réconfort, dit l’adage), sans oublier, of course, ce succulent gâteau bien sucré bien gras bien suédois et totalement « croustifondant ».  Orgasme gustatif garanti. 

Et, parfois, en cherry on the cake, comme si nous n’étions pas encore repues de shopping, nous enchaînons avec, au choix, un magasin de livres, un magasin de sport, un magasin de nimportequoiquisevende, pour conclure enfin avec un fast food ou un cinéma.  Histoire que la journée soit totalement, absolument et irrémédiablement parfaite.   

Ah oui, dans ces moments-là, c’est clair et net comme clarinette : le célibat, c’est le pied.


La minute méditation

« Je suis célibataire parce que je n'ai pas trouvé l’homme qui me mérite ! » (librement inspiré de Lionel Chrzanowski)

La lecture du mois : Joséphine – Pénélope Bagieu

 Qui a dit que les bandes dessinées étaient réservées aux mecs ?  Pas moi.  Surtout depuis que j’ai découvert Joséphine.  Elle est célibataire.  Elle a trente ans, enfin sans doute un peu plus.  Elle vit avec son chat.  Elle est taillée en bouteille de chianti et ça la complexe un peu beaucoup.  Elle rêve du grand amour, le seul, le vrai.  Elle fera tout pour le trouver, na.  Elle est la reine de la gaffe, tant au niveau professionnel qu’amical ou amoureux… Elle est à mourir de rire.  Elle est moi.  Elle est vous.  Lire Joséphine, c’est bien souvent lire sa propre vie.  Et c’est totalement jubilatoire !

 Joséphine – Tome 1 (2008)

Joséphine – Tome 2 – même pas mal (2009)

Joséphine – Tome 3 (septembre 2010)


 Le film qui met des étoiles dans vos mirettes

Orgueil et préjugés, de Joe Wright, avec Keira Knightley et Matthew MacFadyen, vous plongera dans les amours contrariées du 18e siècle, avec leur côté si chaste et pourtant totalement érotique.

Ensuite, n’hésitez pas lire l’ouvrage qui a inspiré ce film, écrit par Jane Austen.

Le blog à découvrir

http://lesaventuresdemissash.over-blog.com/




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