Magazine Journal intime

The come back of J-P B de Jambes (ainsi que le come back d'Anaïs de Paris, mais ça on s'en fout)

Publié le 18 septembre 2010 par Anaïs Valente

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Vous le savez, je suis à la recherche de J-P B de Jambes qui s’exprime presque autant que moi, mais par l’intermédiaire de la presse belge, notamment ma bible, savoir le Ciné Revue. 

Suite au billet que j’avais rédigé… J-P B de Jambes m’a contactée.  Nous nous sommes rencontrés.  Il est brun ténébreux.  Nous nous marions vendredi prochain, à l’heure de Secret Story, car y’a pas que la Liégeoise Amélie qui a droit à son quart d’heure de gloire romantico-pathétique, moi aussi je veux ça.  Ma fidèle lectrice Missash a investigué, soit fouillé ses vieux Ciné revue, pendant que je continuais à découvrir les bafouilles de notre ami dans les nouvelles parutions, vu qu’il et aussi intarissable que mon portefeuille quand il s’agit d’acheter des écharpes Strelli (diantre, elle est chouette la nouvelle collection ? pas encore vue…)

Ainsi, grâce à Missash, nous apprenons que :

Le 20 mai, J-P B de Jambes dénonce un vilain pas beau qui néglige le chien dont il a la garde suite à sa séparation, condamné à de la prison, mais purgera-t-il sa peine, dans notre Gelbique à la justice aussi merdique que nos trottoirs quand les chiens y sévissent Oui, bon, les 16 derniers mots sortent tout droit de mon imagination, faut bien que j’extrapole.  Pour la condamnation, j’opine du chef, of course, les bourreaux d’animaux méritent les pires des sévices, genre devoir lire en boucle TOUS les courriers de JP B de Jambes depuis qu’il en envoie (les paris sont ouverts : combien de pages Word au total ?)

Le 27 mai, J-P B de Jambes frôle la crise cardiaque à 7 heures sur le ring, alors qu’un motard fou l’a frôlé dangereusement pour ensuite lui faire un geste obscène.  On sait pas quel geste, m’enfin, J-P B de Jambes, sois plus explicite titchu.

Le 3 juin, J-P B de Jambes avoue qu’il est un senior actif. Actif, bénévole et ne voulant pas mourir idiot (adieu mes rêves de grand brun ténébreux de la quarantaine).  Il râle ensuite sur la SNCB, se dispute au guichet, raconte ses entourloupes pour payer le moins possible, sur la discrimination faite aux seniors qui paient moins cher… mais uniquement à certaines heures.  C’est vrai ça, ajoute-je, faudrait leur réserver des trains rien que pour eux, non mais, c’est trop injuste de torturer ainsi les seniors en les obligeant à faire dodo jusque 9 heures avant de prendre leur train.

Le 1er juillet, J-P B de Jambes semble avoir vu un reportage sur les formations des para-commandos qui écrasent la tête des poulets, tirent sur leurs pattes et les torturent inutilement.  Il a bien raison J-P B de Jambes, c’est répugnant.  J’approuve. Il aime les bêtes, J-P B de Jambes, c’est indéniable.

Le 8 juillet, J-P B de Jambes maudit ce vétérinaire qui a déposé un chat euthanasié sur le seul de sa maîtresse qui n’a pas payé sa facture.  Ça se confirme, il adore les animaux.  Et ce véto mérite d’être privé du droit d’exercer, ça c’est moi qui le dis.

Le 15 et 22 juillet, je sais rien, Missash a pas les magazines, heeeeeeeeeeeeelp, qui aurait ces Ciné revue qu’on découvre enfin les propos de notre désormais ami J-P B de Jambes ????

Le 29 juillet, J-P B de Jambes s’exprime contre les mégots qui criblent les plages de notre si jolie mer du Nord alors que personne ne punit les coupables.

Le 5 août, j’en parlais dans mon premier billet, J-P B de Jambes s’épanche sur Plastic Bertrand.  Et Missash termine sa mission, merci Missash.

Le 12 août, je reprends les rennes de la gestion du « dossier J-P B de Jambes » et vous apprend que J-P B de Jambes critique la délation via Youtube.

Le 20 août, J-P B de Jambes s’offusque du projet de coupe du monde en Gelbique, pays ô combien pauvre déjà.

Le 27 août, J-P B de Jambes s’indigne du quadruple paiement de la redevance TV par une pauvre septuagénaire.

Mais l’autre semaine, le 2 septembre, quelques jours avant mon départ pour l’hexagone, j’ai eu une angoisse folle en achetant mon Ciné revue et en me ruant, comme d’hab, sur la page « courrier des lecteurs ».  Pas de trace de J-P B de Jambes.  Rien.  Nada.  Niente.  Comme je ne pouvais croire qu’il n’avait rien à dire, comme ça, d’un coup d’un seul, sans préavis ni rien, j’ai commencé gamberger : était-il malade en vacances parti sur une île déserte amputé d’une main en panne de pc piqué par une zébrée sur l’index affublé d’un facteur en grève mort paralysé totalement et rendu muet par un virus étrange nommé l’anti J-P B de Jambes (biffez la mention inutile) ?

Non mais, sérieux, J-P B de Jambes, c’est déconner que de laisser le lectorat du Ciné revue sans nouvelles, sans rien, comme ça.  Sans dire au revoir.  Sans la moindre explication.  Comme une rupture claire et brutale.

D’autant que, vu mon départ en France, zai pas acheté le Ciné la semaine suivante, le 9 septembre.  Passque le Ciné se vend pas en France.  Imaginez mon état durant tout mon séjour, anxieuse à l’idée d’ignorer tout de l’avenir de J-P B de Jambes.

Puis, cette semaine, juste avant mon départ pour l’hexagone bis, alias Pariiiiis, j’ai acheté le new Ciné revue.  Et j’ai pu enfin respirer, dormir sur mes deux oreilles, remanger et vivre : J-P B de Jambes est revenu.  Revenu.  REVENU.

Alléluia allélu alléluia, alléluia allé luuuu iaaaa…

Revenu en pleine forme, de plus, prêt à reprendre ses bonnes habitudes.  Ce 16 septembre, J-P B de Jambes donne son avis sur la pension à la belge (alias la retraite, pour ceusses qui vivent en France).  Sujet ô combien d’actualité, même en France, où le débat fait rage.

Merci Monsieur J-P B de Jambes… et à la semaine prochaine.  Vous avisez plus de me faire de telles frayeurs hein !

Non mais, on s’y attache, à notre J-P B de Jambes.


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