Magazine Journal intime

A Cause Des Garçons Qui Comprennent Rien.

Publié le 30 décembre 2007 par Mélina Loupia
En cette fin d'année, le temps est à la braderie, au solde de tout compte, au rangement, au tri, au recyclage. Faire place nette à 2008, trier, jeter, classer tous les déchets que 2007 a laissés derrière elle. Personnellement, j'ai choisi de solder mes vieilles blagues. Et notamment une. Partir sur la meilleure, en pleine gloire, la tête haute. Et j'ai profité de la diffusion sur TF1 de la reprise d'une célèbre chanson des Calamités. La repriseuse, sans âme, sans charme, reprend le célèbre refrain sur un air de Tektonik écoeurant. C'est de ce refrain qu'est né il y a longtemps déjà ma célèbre vanne. Qui ne faisait rire que moi à l'époque. Mais dont j'étais sûre aujourd'hui qu'elle provoquerait l'hilarité générale, sur quoi je la garderai pour 2008, si la disette humoristique devait survenir. Je me suis alors lancée, au moment du refrain de Yelle. Le vent frais d'hiver s'est alors levé, un troupeau d'anges s'est incrusté dans le salon, mes hommes ont entonné Le chant de partisans en sifflotant, chacun a cherché à s'éclipser de son côté, me laissant là, seule, avec mon grand moment de solitude et en plein courant d'air. Les anges ont fini par se tirer, l'air désolé, impuissants. Je me suis répétée intérieurement la blague, puis je l'ai chantée, découpant chacune des syllabes. Aucun doute, ça collait parfaitement à l'air, au phrasé et au contexte de la chanson. J'étais définitivement la parolière humoristique de l'année, quoi qu'en pensent mes détracteurs. Et je me suis souvenue d'une de mes plus grandes fans, qui partage d'ailleurs ce style si subtil. J'ai donc effectué le test auprès d'elle. Et elle a ri, mais ri, comme jamais je crois on avait ri à mes blagues. Sur ses conseils, j'ai décidé de soumettre mon art à la critique féroce et dévastatrice d'Internet. Attention, le destin de ma vanne est entre vos mains. Les Calamités: "On pleure sur tous les tons." Mélina : " On pleure, surtout les thons." Les filles, merci de bien vouloir faire preuve d'objectivité. Les garçons, merci de bien vouloir couper du petit bois.

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