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Exposition Monet : the place to be

Publié le 04 octobre 2010 par Ecribouille @Ecribouille

Réservation done, j’ai eu mes places pour 10:00 au Grand Palais, entrée par les Champs Elysées. C’est un peu une lutte pour avoir des réservations.

Vous allez me dire qu’avec ma Carte Blanche du musée d’Orsay, j’aurais pu y aller gratuitement, oui mais en décembre. Et décembre c’est loin, et je suis fane de l’impressionnisme. Je me suis toujours dit que si je devais choisir une époque dans laquelle vivre et ma profession, je serais impressionniste.

Il n’y aura pas trop de monde que me dit une camarade. Je lui ai gentiment répondu “tu sais, c’est JUSTE la plus grosse rétrospective depuis plusieurs décennies d’un mec mondialement connu. Il est tellement connu que des gens le connaissent sans savoir qui c’est. Non il n’y aura personne”.

Et si, il y avait du monde, mais je salue le Grand Palais qui est passé maître de la gestion des flux de visiteurs.

Exposition Monet : the place to be
Visiteurs de l’exposition”CLAUDE MONET (1840-1926)” devant La Pie (1869).

Il est interdit de prendre des photos

Et oui, la photo ci-dessus est volée. Je l’avais prise pour vous pour illustrer “la fascination devant un tableau connu”. Elle est au tout début de l’expo, quand je ne savais pas encore que je n’avais pas le droit de prendre de photo…

J’eus travaillé dans un musée, je les fréquente pas mal, et je me suis naturellement dit que je pourrais faire des photos sans flash ! En fait, je ne me suis même pas posé la question, c’était une évidence pour moi.

Et en fait non. Je me demande si c’est pour ne pas créer de bouchons de photographes dans l’exposition, ou bien parce que ce sont des oeuvres tellement chèr qu’on pourrait en revendre les reproductions sans droit d’exploitation… ou des bêtises comme ça. Si quelqu’un sait pourquoi…

J’ai vu mon fond d’écran en vraiiiiiii !

AAAAAh ! Des toiles que vous avez vu et revu sur les posters, les magnets de réfrigérateurs, les cartes postales, là vous les voyez en vrai (bon sauf Impression, Soleil Levant, mais c’est une autre histoire).

Dans la réalité, ça a quand même une autre gueule.

Vous réalisez la taille réelle, la texture, la matière, et ça devient tout de suite un peu plus impressionnant. C’est là que vous vous rendez compte que certaines reproductions très chères qu’on vous vend en magasins de déco sont pourries.

Certains tableaux étaient vitrés, sûrement parce qu’elles venaient d’autres musées à l’étranger.

Par contre je me demande la raison de cet éclairage jaune. J’avais l’impression que toutes les toiles étaient jaunies. Éclairage artificiel partout, peut-être était-ce pour réhausser légèrement les couleurs qui seraient apparues ternes en lumières blanches.

Après, tout était regroupé par thèmes : Monet dans la région parisienne, Monet en Bretagne, Monet et les portraits, etc. Du coup il y a des bonds dans le temps dans tous les sens. Cela peut gâcher un peu la vision de l’artiste et de son évolution.

Pour la peine, j’y retournerais bien en décembre.

Au passage, je vous conseille vivement de visiter le site de l’exposition qui propose une expérience interactive et digitale autour de l’exposition.


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