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Stop à l'euthanasie ! RAPPEL DES PRINCIPES

Publié le 06 novembre 2010 par Hermas

ROME, Vendredi 5 novembre 2010 (ZENIT.org) - Nous reprenons ci-dessous un communiqué de l'Alliance pour les Droits de la vie qui lance un appel au monde politique pour une mobilisation contre la nouvelle initiative de légalisation de l'euthanasie en France.

Paris, le 2 novembre 2010

L'Alliance pour les Droits de la vie dénonce l'orchestration opérée par le lobby de l'euthanasie pour légaliser « l'aide active au suicide » en France. Elle lance aujourd'hui un Appel au monde politique sur le site www.fautpaspousser.com, afin que le grand public et les professionnels de santé montrent leur mobilisation contre cette nouvelle initiative de légalisation de l'euthanasie en France.

L'Appel sera remis aux Sénateurs avant le vote. L'association rappelle que l'acharnement thérapeutique et l'euthanasie sont deux attitudes de « toute puissance » qui ne sont pas adaptées au respect de la dignité des patients. Elle appelle à promouvoir la solidarité envers les plus vulnérables, l'entraide et les soins palliatifs, tels que le prévoit la loi française.

Contact presse : Ségolène du Closel 06 14 20 42 38
www.fautpaspousser.com - Alliance pour les Droits de la Vie

Joignons nos signatures à cette pétition !

RAPPEL

PRINCIPES ET DISTINCTIONS A BIEN CONNAITRE

(CATÉCHISME DE L'EGLISE CATHOLIQUE)

 

2276.- Ceux dont la vie est diminuée où affaiblie réclament un respect spécial. Les personnes malades ou handicapées doivent être soutenues pour mener une vie aussi normale que possible.

2277.- Quels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est moralement irrecevable.

Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure.

2278.- La cessation de procédures médicales onéreuses, périlleuses, extraordinaires ou disproportionnées avec les résultats attendus peut être légitime. C’est le refus de "l’acharnement thérapeutique". On ne veut pas ainsi donner la mort ; on accepte de ne pas pouvoir l’empêcher. Les décisions doivent être prises par le patient s’il en a la compétence et la capacité, ou sinon par les ayant droit légaux, en respectant toujours la volonté raisonnable et les intérêts légitimes du patient.

2279.- Même si la mort est considérée comme imminente, les soins ordinairement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. L’usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d’abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée. A ce titre ils doivent être encouragés.



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