Magazine Journal intime

J’ai encore pris mon pied, cette fois en testant « Poladroid »

Publié le 07 novembre 2010 par Anaïs Valente

Trois minutes après vous avoir écrit le billet qui précède, notamment la dernière phrase parlant de Polaroïd, je me suis dit que c’était trop bête d’abandonner les recherches.  J’avais déjà zieuté sur google, en vain, en quête d’un site permettant d’ajouter un cadre Polaroid aux photos.

Passque figurez-vous que les Polaroid, même si je ne les ai pas côtoyé durant ma tendre enfance, ben ça fait partie de mon passé quoi.  J’en ai quelques-uns dans mes albums photos, tout moches tout mal vieillis, mais j’aime leur look vintage (de mon temps on disait rétro ou ringard, mais maintenant on dit vintage).  Et puis au bureau, quand j’ai commencé, ben le numérique n’existait pas, dingue hein.  Et oui, moi, à mon grand âgecanonix, j’ai connu le Polaroid pour les photos du bureau, les pc sans connexion internet, les Twix quand c’était des Raider, les M&Ms quand c’était des bonitos ou des Treets, le Nurofen quand c’était du Nérofen, Reagan quand il était président, les téléphones attachés au mur par un fil et dotés d’un cadran qu’on tourne, les voitures à angles droits comme les enfants en dessinent, les bonbons à un franc pour deux, le pain à 40 francs et la seconde guerre mondiale.

J’ai donc recommencé à chercher, avec my friend google, et bingo, j’ai trouvé, sur un blog, un lien vers le logiciel gratos poladroid.

Un petit logiciel qui se télécharge rapidement et qui est hyper facile d’accès, même pour une blonde, enfin une kinder (blonde inside, brune outside) telle que moi. 

Il m’a fallu du temps pour comprendre, malgré la facilité des choses, que le logiciel fonctionnait comme un vrai de vrai appareil, ou presque.

Ainsi, un appareil apparaît (drôle d’expression) sur l’écran, et il suffit de choisir le fichier à convertir.  Une fois choisi, ça fait un grand bruit de Polaroïd, vous vous souvenez, pas un simple clic, un long bruit lié au glissement de la photo, qui sort de l’appareil.

Puis, la photo convertie apparaît, après un message en anglais que j’ai pas pigé mais que j’ai cliqué non par hasard on sait jamais que ce soit un message qui propose de télécharger un virus, un film porno ou un message de la mère de Guisseppe à mon attention. 

Et ma photo convertie, ben elle était toute brune.  J’ai donc conclu que j’aurais dû répondre oui à la question d’avant, tant pis.

Puis, j’ai compris.  J’ai enfin compris.  Ça fonctionne vraiment comme un vrai Pola : la photo convertie apparaît foncée, puis s’éclaircit au fur et à mesure.  Comme un vrai Pola je vous dis.  Et on peut sauver les étapes du développement.

Je me suis amusée comme une puce sur un bouvier bernois, croyez-moi !

Et rien que pour vous, j’ai printscreené la présentation de la chose (dessin version foncée).  Puis j’ai sauvé le processus de développement (dessin version normale).  Super fun non ?

pola.JPG

pola2.JPG

pola3.JPG

pola4.JPG

00007.jpg

00008.jpg

00009.jpg

00010.jpg

00011.jpg

00012.jpg

00013.jpg


Retour à La Une de Logo Paperblog