Magazine Journal intime

Let's stich 'n bitch!

Publié le 10 novembre 2010 par Veronique_m
N'ayant pas fait beaucoup de bricolage dans mon enfance, ou peut-être tout simplement n'ayant pas la structure mentale adéquate, je sais depuis longtemps que mes capacités manuelles sont plutôt limitées. Ça ne m'a pas découragée, et régulièrement je regarde les magnifiques productions des fées de Marie-Claire Idées en me disant que moi aussi je pourrais bien faire ceci ou cela (de préférence les projets les plus difficiles, sinon, c'est pas intéressant). Un jour j'arrêterai de rêver que je suis quelqu'un d'autre...
Depuis que je vis à Vancouver, c'est encore pire. Ville de rêve pour les bricoleuses, on y trouve une quantité de petits magasins qui donnent instantanément envie de dépenser de l'argent et se lancer dans les projets les plus fous.
Au fil des ans, j'ai fait des colliers de perles, de la couture, je recouvre mes boîtes à chaussures de beau papier pour en faire des boîtes de rangement, j'en passe et des meilleures. J'investis, j'achète des perles, du tissu, etc. Et puis après un temps, j'abandonne. Et tout ça finit par s'entasser dans des boîtes -recouvertes de beau papier, c'est déjà ça- avec mes rêves envolés.
La dernière passion en date: le tricot. Ma chère collègue Marie-Hélène a eu la bonne idée de m'offrir il y a quelque temps une pelote de laine accompagnée de deux aiguilles, pour ne pas que je m'ennuie lors de mon voyage en Idaho qui n'a jamais eu lieu. Depuis, la pelote traînait à la maison. Je la regardais de temps en temps, me demandant quand j'allais enfin m'y mettre. Et c'est finalement un jeudi soir que je me suis décidée. Le problème, c'est que j'ai appris à tricoter il y a très longtemps, que je n'ai jamais terminé quoi que ce soit, et que je ne savais même pas comment commencer mon projet.
Et là, bien évidemment, c'est qui qui m'a sauvée? YouTube! Les videos "How to..." sont géniales. Celle-ci m'a montré comment monter mes mailles et faire mon premier rang:

Et celle-là m'a rappelé comment faire du jersey, parce que le point mousse ne me tentait franchement pas.

Et c'est parti! Autant je m'endors au lit en trois minutes avec un livre, autant le tricot me tient éveillée. Allez, encore un rang... et puis un autre... et ainsi de suite. Résultat, ça avance assez vite.
Une petite visite chez ma maman que j'ai rarement vue assise dans le salon sans avoir des aiguilles en main, et me voilà la reine du point de blé. Depuis, je me promène plutôt fièrement avec ma petite écharpe / faux col, qu'une jolie broche trouvée en Angleterre tient fermement autour de mon cou.
tricot
Avec tout ce que j'ai fait dans le passé, je ne peux pas prétendre être capable de garder des passions bien longtemps (sauf évidemment celle que je voue à ma moitié). On verra donc combien de temps celle-là me tiendra à coeur, mais au moins, ce que j'espère cette fois-ci, c'est prendre le temps d'apprendre, ne pas vouloir devenir experte en une semaine. Ça va être dur...
Par contre, j'ai constaté que je ne suis pas la seule à manier les aiguilles, et cette nouvelle passion devient même contagieuse, alors avec les longues soirées d'hiver qui commencent, les copines et moi avons décidé de monter notre petit groupe "Stitch & Bitch", avec au programme tricot, cocktails (pas trop alcoolisés pour ne pas tricoter de travers) et bien sûr bavardage à volonté. Les langues vont probablement bouger plus vite que les aiguilles ;-)
Qui veut se joindre à nous? On accepte les débutant(e)s!

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