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Football – Faites vos jeux

Publié le 17 novembre 2010 par Lachetoi

Alors que les organisateurs des Coupes du Monde 2018 et 2022 seront désignés le 2 décembre, la FIFA a publié un rapport d’évaluation sur chacune des candidatures.


par Marie Wielfaert, le 17-11-2010

Le compte à rebours a commencé pour les dix pays encore en lice. Dans un peu moins de quinze jours, les noms des pays hôtes des Coupes du Monde 2018 et 2022 seront enfin connus. Le 2 décembre, le comité exécutif de la Fifa dévoilera les deux prochaines destinations de la plus prestigieuse des compétitions. Après avoir arpentés l’ensemble des infrastructures ces derniers mois, l’heure est désormais au bilan pour les membres de la Fifa. La Fédération internationale a donc révélé ce mercredi son rapport d’évaluation technique des différents dossiers de candidatures. A défaut de faire ressortir de réels favoris, ce compte-rendu permet de tirer quelques enseignements.

L’Angleterre et les Ibères au coude à coude
Si tous les pays présentent des atouts indéniables, deux prétendants possèdent aux yeux des membres une longueur d’avance en ce qui concerne l’organisation du Mondial  2018. La candidature ibérique (Espagne-Portugal) et celle de l’Angleterre possèdent en effet un grand nombre de stades déjà existants, ne nécessitant aucune rénovation (7 pour les deux nations). Un avantage certain quand on connaît la conjoncture actuelle. A l’inverse de leurs rivaux Belgo-néerlandais et Russes qui sont confrontés à de gros chantiers dans ce domaine. La Russie ne présente même à l’heure actuelle aucun stade immédiatement fonctionnel (3 constructions et 13 rénovations pour un budget total de 2,8 milliards d’euros). La commission souligne néanmoins que les Belges et les Néerlandais disposent avec l’Euro 2000 d’une  certaine expérience dans l’organisation de compétitions majeures. Un élément qui pourrait notamment faire pencher la balance en leur faveur en cas de litige. Malgré quelques imperfections notoires, les membres de la délégation restent confiants pour la suite : «Les points critiques ne datent pas d’hier et nous en avons tenu compte dans notre projet et notre offre. Par comparaison, les points positifs sont plus que nombreux», a déclaré Harry Been, CEO de The HollandBelgium Bid.

L’Asie face à l’Amérique
La course semble être encore plus serrée pour 2022. Si la Corée du Sud et le Japon, qui avaient accueilli ensemble la Coupe du Monde 2002, concourent désormais séparément, ces deux nations ont véritablement tapé dans l’œil du comité exécutif. Les stades et les infrastructures d’accueil des équipes et des supporters répondent parfaitement aux exigences de la fédération internationale. Un autre ancien pays organisateur semble également tenir la corde, les Etats-Unis (1994). Même si le dossier présente de grosses lacunes en matière d’équipements sportifs, les Américains possèdent un dossier solide et complet. L’ambitieuse candidature du Quatar soulève quant à elle quelques interrogations, notamment au niveau sanitaire : «Le fait que la compétition soit prévue pendant les mois de juin-juillet, les deux mois les plus chauds de l’année dans cette région, représente un risque potentiel pour les joueurs, les officiels, la FIFA et les spectateurs. Des précautions seraient nécessaires». La petit taille du pays pourrait également s’avérer être un handicap : «Le fait que 10 des 12 stades soient situés dans un périmètre de 25 à 30 km peut représenter un défi logistique». Du côté de l’Australie, le bilan n’est guère plus flatteur. Les Australiens ne semblent pas non plus avoir les faveurs des pronostics en raison de problèmes liés au transport et à la capacité hôtelière. Quoi qu’il en soit, il ne reste plus que quelques jours pour peaufiner les dossiers. Les dix nations savent cependant sur quel pied danser.

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