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Chamallow

Publié le 19 novembre 2010 par Lejournaldeneon


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J'EUSSE ENCORE PRÉFÉRÉ QU'ON M'APPELÂT MCBETH...
MAIS JE ME CONTENTERAI AUSSI D'UNE BOÎTE DE SARDINES À L'HUILE DU CAPITAINE CROCHET
LE TOUT ARROSÉ D'UN PEU DE LAIT DEMI ÉCRÉMÉ "

CHAMALLOW
CHAMALLOW - AUTOMNE 2010 / ©JL GANTNER
Chamallow et sa vie de chat un peu peinard depuis son déménagement. Un titi parisien un peu paumé au début. Le genre du minet âgé d’à peine deux mois, trouvé avec ses deux frères et soeurs dans le caddie d’un G20 du quartier St Michel. (pas le G20 des grandes concertations internationales qui n’aboutissent en général jamais à rien ; mais le G20 où on achète sa lessive et les paquets de nounours en guimauve nappée d’une fine couche de chocolat au lait qui craque doucement sous les dents). Bref ! Voilà pour la petite et courte histoire de Chamallow qui devait aussi s’appeler « Mcbeth » au début, ou encore « Miaou » parce qu’on hésitait. Pour ma part, j’aimais bien « Miaou » ! Mais je préférais Mcbeth pour son côté bien adapté au cinéma par Akira Kurosawa, Orson Welles ou Polanski...
CHAMALLOW
CHAMALLOW - AUTOMNE 2010 / ©JL GANTNER
Mcbeth... Un vrai nom de chat ! Mais un Mcbeth, putôt le genre « Camality Jane » finalement. Son côté : je détruis tout sur mon passage avec mon air de ne pas y toucher (plantes vertes, fleurs séchées, couverture des bouquins, fauteuils en cuir, « mmmhhm, j’adore le cuirrhhhrrr... » Son côté : « Je passe mon temps à essayer de bouffer le truc tout rouge qui fait des ronds dans son bocal en remuant la queue, et qui commence vraiment à m’énerver avec son côté : « Je me fous complètement de tes va-et-vient ou de tes acrobaties ridicules, pour essayer de m’attraper les branchies à travers le mur de verre infranchissable dont je mesure bien qu’il nous sépare définitivement ». « Flipper » mon pote marin d’eau douce, dont je ne pense pas qu’il fasse pourtant la moindre différence entre un écran plasma, une paire d’aiguilles à tricoter la laine de Shetland et une espèce de bestiole équipée de griffes toutes neuves, mais qui ne lui servent à rien dans la circonstance d’un mur de l’atlantique construit en verre blindé. Chamallow et sa manie de faire sa sieste dans les casseroles en cuivre ou les plats à couscous avant de faire de la luge dans les sacs de course en plastique recyclable. Le genre de Chamallow que je vais finir par envoyer à l'école militaire pour lui apprendre à s'essuyer les moustaches après les repas...
CHAMALLOW
CHAMALLOW À PARIS - PRINTEMPS 2010
CHAMALLOW
CHAMALLOW EN COCOTTE - AUTOMNE 2010

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