Magazine Journal intime

Ah les filles !

Publié le 29 novembre 2010 par Anaïs Valente

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Les filles, ben c'est les filles quoi... On ne les changera pas.  On ne nous changera pas.

Mercredi, petite bouffe avec Margaux (pour des raisons de sécurité, le prénom a été changé).  On parle de tout.  De rien.  De trucs de filles.  Des gosses qu'on n'a pas (encore).  Des jobs qu'on voudrait ne plus avoir.  Des jobs dont on rêve.  Idem pour les mecs : ceux qu'on voudrait ne plus avoir, ceux dont on rêve.  De nos derniers achats intellectuels, genre dix kilos de macarons, une écharpe Strelli et une paire de bottes (j'avais écrit potte de baires, mon neurone a définitivement besoin de repos).  Et patati et patata.

Et puis, Margaux me parle de Pénélope, notre potesse de toujours, que je connais depuis l'enfance, qu'elle connaît depuis l'adolescence, que même qu'on se connaît grâce à elle, tout bien réfléchi.  Potesse de toujours, sauf que Margaux et Pénélope se sont perdues de vue, ainsi va la vie, et qu'elles n'ont des news l'une de l'autre que via bibi.

Et Margaux de me dire "J'ai croisé Pénélope l'autre jour, dingue, elle a un de ces coups de vieux.  Tu trouves pas ?  Ou alors elle est au bord du burn out, je sais pas. Elle avait pas l'air bien.  Et ces rides qu'elle a au coin des yeux, c'est plus des pattes d'oies, c'est l'oie tout entière ma parole.  Un coup de vieux !"

Et moi de tenter de ne pas acquiescer, de changer de sujet en évoquant le cours de l'or ou la nouvelle collection de bagues Esprit, so meugnones.

Et puis on se quitte, bisou bisou, à la semaine prochaine comme d'hab.

Et le lendemain, hasard du calendrier, je mange avec Pénélope (prénom d'emprunt également).  Faut dire qu'en ce moment, j'ai une vie sociale trépidante et pleine de risques.  J'arrête pas de voir unetelle, de manger avec unetelle, de faire un cinoche avec unetelleautre... Entre les crêpes, les sushis, les pizzas, les escalopes, les Quick, les DVD romantiques et les thrillers, c'est la folie.  Même pas la peine de tenter de caser un pauvre homme là-dedans, croyez-moi. 

Donc je mange avec Pénélope.

Et celle dernière de me dire "Tiens, j'ai vu Margaux en ville samedi dernier.  Elle a vachement grossi tu trouves pas ?  Ou alors elle est enceinte, je sais pas.  Elle avait pas l'air bien.  Et ces poches qu'elle a sous les yeux, c'est plus des valises, c'est la malle toute entière ma parole.  Un coup de vieux !"

Et moi de me taire, de noyer le poisson en parlant de ce nouveau bar à sushis ou des problèmes de GRH en Belgique actuellement.

Et puis on se quitte, bisou, bisou, à la semaine prochaine comme d'hab.

Et de me dire : mais keskelles peuvent bien dire de moi à d'autres quand je suis pas làààààààààààààà...

Les prénoms sont directement inspirés de ces deux talents que sont Pénélope Bagieu et Margaux Mottin, sans que l'histoire ait un quelconque rapport avec leurs personnes, cela va de soi.  Je ne les ai jamais rencontrées... à ce jour.  Ce sont les prénoms qui me sont venus directement lors du récit de cette histoire totalement véridique...  Et je vous ai trouvé deux dessins totalement... de circonstance...

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