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Ces culs terreux de red necks américains

Publié le 12 janvier 2008 par Gilles Poirier
On m'a demandé de me tenir prêt, mais je n'ai toujours pas le feu vert pour repartir en Algérie. J'attends donc que le client se décide et envoie sa demande officielle, mais d'ici là, il a le temps de changer dix fois d'avis, car a vrai dire, le client en question navigue à vue. Tout ceci vient d'une grosse erreur de budgetisation et d'organisation, car à la signature du contrat avec le client final (l'exploitatant) s'il avait acheté les compresseur, notre client n'avait pas acheté les prestations de mise en service qui vont avec, croyant pouvoir démarrer l'installation tout seul comme un grand. Mais comme un compresseur ne se démarre pas comme on démarre une voiture, ils se sont vite trouvés coincés à acheter des prestations de service à la dernière minute et bien entendu tout ce qui est de dernière minute est facturé en conséquence. Ceci ajouté à d'autres gros problèmes d'organisation, voici donc notre client avec une facture hors contrat de plus de deux mille euros par jour et par bonhomme, on comprend qu'il soit hésitant. Remarque, ce n'est pas ça qui les empêchent de se la péter à ces culs terreux de red necks américains (les texans) et s'ils mettaient un peu plus d'eau dans leur vin pour se rendre sympathique, peut être que l'on serait enclin à compatir. Mais ce n'est pas le cas, et donc c'est sans remords que j'attend ma mobilisation, fier d'aller leur pomper un peu plus de leur fric. Après tout, ils ont du en gagner un max quand ils étaient en Iraq, sinon ils ne seraient pas fier d'aborder les veste avec Iraq marqué dessus, surtout devant les Algériens (bien que je me demande parfois s'ils arrivent à avoir un amour propre).

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