Magazine Humeur

Laurent Gbagbo vainqueur mais….

Publié le 03 décembre 2010 par Menye Alain

Laurent Gbagbo vainqueur mais….…Une drôle de victoire, entachée d’irrégularités que son camp avait dénoncé. Certains pourront croire que je suis anti-Gbagbo. Il n’en est rien. D’ailleurs, je ne vois pas l’intérêt. Il s’agit tout simplement de m’inscrire dans les voix de la vérité, de la justice et surtout de l’intérêt de la Côte d’Ivoire en particulier, et de l’Afrique en général.

Cette victoire à la Pyrrhus est aujourd’hui tellement ridicule qu’il ne faut pas disserter dessus. C’est flagrant, laid, honteux, ridicule. Laurent Gbagbo a été réélu président de la Côte d`Ivoire avec 51,45% des suffrages, contre 48,55% à son rival, selon les résultats définitifs annoncés par le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N`Dré, lors d’une déclaration devant la presse. Fichtre.

Figurez-vous que, pour que le président Gbagbo franchisse la barre de 50%, il a fallu invalider 7 circonscriptions du Nord de la Côte d’Ivoire, accusées d’être le fief des ex-rebelles. Une belle voltige démocratique anti-démocratique se basant sur du vide et un aveu de faiblesse tendant à prouver qu’Alassane Ouatarra est bien le vainqueur de cette élection. Comment en douter ? Les réactions n’ont pas tardé. Un proche d’Alassane Ouattara a déclaré:

« Laurent Gbagbo est arrivé par un putsch militaro-civil à la tête de l’Etat en 2000. Peut-être qu’il croit qu’en 2010, après cette compétition ouverte »; « C’est pour ça qu’il commence à prendre des dispositions »« Mais ça ne changera strictement rien. Le peuple de Côte d’Ivoire s’est exprimé, Laurent Gbagbo est battu. »

Le pire est à craindre. Mon seul souhait, éviter la politique à tombeau ouvert. Ce que je veux, au plus fort de moi-même, c’est que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. Le reste, je m’en branle royalement comme de ma première petite amie dont j’ai même oublié le nom…heu….c’est Nadine. Au temps pour moi princesse.

D’un autre côté, je n’ai pas apprécié la condescendance de certains pays occidentaux, notamment la France qui a osé demander que le processus électoral ivoirien se termine vite. Au nom de quoi ? Un chef d’Etat africain a-t-il le droit de parler du Karachigate, de l’affaire Bettencourt ou des élections françaises ? Il faut que ça cesse et, c’est vrai que des gens comme Laurent Gbagbo ne se sont jamais couché face au diktat occidental.



Retour à La Une de Logo Paperblog