tout pour toi

j'ai tout perdu et même mes sourires,
seuls restent aujourd'hui un peu de mes soupires!
je ne ressens plus rien même quant à tes rires
et vivre avec toi m'empêcherait d'écrire!
là dans ma forteresse je suis calme et tranquille,
déjà mes nuits profondes sont plus comme à la ville,
et je ne pleure plus et je ne me plains plus
et je veux t'oublier et notre vie commune!
les vallons et les plaines sont envahis de brume,
un étrange brouillard:il faut que je m'assume!
j'entends les pneus crisser ,dévalant la colline
j'ai peur de tomber et glisser dans l'abîme;
la vie n'est plus pareille,je me sens mieux, peut-être
tout en moi est de noir vêtu et mon mal être
ressemble aux moments tout près de la fenêtre
où regardant le sol jonché de cigarettes
tout là haut je voulais apaiser mes colères!
et la vie qui me tue peu à peu , pauvre ère
et de tout mon vécu , cet étau se resserre
et me rend fou de toi ,noyé dans ma misère.