Magazine Journal intime

A bout portant

Publié le 12 décembre 2010 par Anaïs Valente

J’ai vu « A bout portant ».

Le pitch, qui vous situera directement l’action :

Tout va pour le mieux pour Samuel et Nadia : lui est bientôt infirmier et elle, attend son premier enfant. Mais tout bascule lorsque Nadia se fait kidnapper sous l'oeil impuissant de Samuel. A son réveil, son portable retentit : il a trois heures pour sortir de l'hôpital dans lequel il travaille un homme sous surveillance policière. Le destin de Samuel est désormais lié à celui de Sartet, une figure du banditisme activement recherchée par tous les services de police. S'il veut revoir sa femme vivante, Samuel doit faire vite...

Et bien je peux vous dire que ça faisait un bail que j’avais plus vu un si bon thriller.  Que j’avais pas autant thrillé.  Et du thriller français, ma bonne dame, si c’est pas du bonheur ça.

Dès la première seconde, j’étais scotchée à mon siège.  Et pourtant, le film a commencé toutes lumières allumées, erreur technique de l’Acina (ce ne fut pas la seule erreur du cinéma, qui annonce un film de 1 h 45 alors qu’il dure 1h 25).  Ben malgré tout, j’ai thrillé à donf.  La façon dont c’est filmé, aussi, accentue l’angoisse. En gros plans.  En très gros plans.  Qui donnent l’impression d’être au cœur de l’action.

Et puis le scénario, ben je m’y attendais pas du tout.  Grosse surprise à un moment donné du film.  Oui, bon, c’est le but, mais parfois on pressent les choses.  Là, que dalle.

Bref, j’ai passé un moment génial, juste conjugaison d’angoisse, de réflexion, de sang (parfois un tantinet trop violent, mais je suis une petite nature dès qu’il y a de l’hémoglobine) et d’émotion.  Oui, y’a même des moments romantiques, c’est dire si ce film est parfait.

Gérard Lanvin est crédible à souhait, Roschdy Zem également, au point qu’on ne sait plus très bien qui est le gentil et qui est le méchant.  Elena Anaya est superbe et touchante, tout autant que Gilles Lellouche, qui a un charme fou (rhaaaaaaa), surtout quand il sourit et révèle alors les petites rides qu’il a au coin des yeux.  En gros plan, je vous dis pas, ça m’a fait un effet de malade dans le bidou (qui a dit « pas dans le bidou, Anaïs, dans la culotte », que je le baffe illico).

En plus, quelques jours après avoir découvert ce film, j’ai appris que son réalisateur était aussi celui de « Pour elle », un film génial avec Vincent Lindon et son regard de cocker déprimé (j’aime les regards de cocker déprimé moi) et une actrice superbe dont j’ai oublié le nom, mais ça va me revenir grâce à mon pote Google… euh, attendez je tente de le retrouver sans zapper sur Google.  Diane Lane ?  Non.  Diane Kruger, voilà.  Beauté qui a joué dans un truc avec Brad Pitt non ?  Je ne sais plus si je vous avais parlé de Pour elle au moment où je l’avais vu (ah si je vous en avais parlé ici http://le-celibat-ne-passera-pas-par-moi.skynetblogs.be/archive/2009/01/03/pour-elle.html), mais clair que voilà un réalisateur qui me convient, vu que j’ai adoré ses deux films.  Il parvient à mélanger suspense et émotion, et c’est pas donné à tous, je vous le dis.

Et puis, cerise sur le gâteau, A bout pourtant fut l’occasion de (re)discuter, après le film (moi, après un film, j’aime en parler des heures) de Gilles Lellouche, top craquant de la mort qui tue la vie je l’ai déjà dit.  Je le pensais, depuis toujours, marié à la non moins superbe Vanessa Demouy (actrice aussi belle que simple et gentille, j’ai pu le découvrir lors de diverses émissions).  Et ben non, elle est mariée à un autre Lellouche, j’ai nommé Philippe.  Et Google nous a informées que Gilles et Philippe étaient frères, d’ailleurs ça se voit.  Je l’avais deviné en voyant les photos sur Google, qu’ils étaient frères… une fois que j’ai eu compris qu’il n’y avait pas un seul Lellouche mais deux (sans parler de Claude, mais qui s’écrit Lelouch, rien à voir).  Merci A bout portant, ma culture cinématographique est donc montée d’un cran.  Question subsidiaire : Gilles Lellouche est-il célibataire ?

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