Magazine Journal intime

Numéro Deux pour emporter…

Publié le 17 janvier 2008 par Pascal

J’arrive de mon cours et je ne pourrai pas aller dormir sans écrire ce qu’il s’est passé avant, pendant et après le cours. La session débute d’une façon qui m’invite à la prudence et à l’observation de certains comportements.

Préambule :

L’homme que je suis est bien différent de celui que j’étais durant ma relation avec la mère de ma fille. Dans ce temps-là, lors d’un conflit, j’aurais agit comme un cave, j’aurais haussé le ton, refusé d’admettre un iota de mes erreurs ou, plus souvent qu’autrement, j’aurais gardé le silence, ravaler ma pilule et laisser passer le temps. Je ne savais pas communiquer (elle non plus) et j’agissais en adolescent.

Aujourd’hui, lorsque ça ne fait pas mon affaire, lorsque j’ai un conflit ou une mésentente avec qui que ce soit, lorsque ce que l’on me propose ou ce que l’on me dit ne m’enchante pas, je réfléchi, je canalise mes idées et mes argumentations, je m’exprime intelligemment et calmement. Bref, je communique en adulte.

Avant le cours :

Beaucoup ne sont pas revenu pour la troisième session alors il y a eu une fusion avec un autre groupe. Des nouvelles personnes se sont ajoutées, une nouvelle dynamique. J’aime ça.

Diabolus, mon petit diable obèse assis sur mon épaule gauche, me passa la réflexion suivante : « Ouais ben c’t’une maudite bonne affaire qu’une majorité de matantes, celles qui ont de la misère à bouger et qui dansent mal ne se soient pas réinscrites. Il y a maintenant plus de belles femmes à regarder et à danser avec. Je ne vais pas m’en plaindre. Cibole, J’me suis pas inscrit à un cours de shuffleboard !!! »

Ma Belle Lionne ne s’est pas réinscrite pour la troisième session. Dommage. Je me suis retourné vers une autre personne, mon back up, ma Numéro Deux…

Intermède :

Vous souvenez-vous du numéro de Patrick Huard lorsqu’il expliquait ce qu’il ne fallait pas dire à une femme pour ne pas envenimer certaines situations ? Il le résumait en une petite phrase très puissante : « Les gars, fermer vos gueules ! » J’aurais du m’en rappeler.

Pendant le cours :

Je commence à danser avec Numéro Deux : « Alors comment ça va ? J’vois que tu es de bonne humeur contrairement au dernier cours en décembre, tu avais l’air fâché pas mal. »

Pascal, ferme ta gueule !

« Oui, j’étais fâché à cause du cours, à cause du party de noël et à cause de certaines personnes. » Dit t’elle.

Angelus : Pascal, ferme ta gueule !

« Certaines personnes du cours ??? Pas moi j’espère ? »

« Oui, surtout toi. Je trouve que tu m’as manqué de respect au party de Noël. Tu m’as planté là alors que je suis ta partenaire dans les cours. Puis y a deux autre gars aussi qui m’ont dit que j’étais poche et qu’ils ne voulaient plus danser avec moi etc… »

Rendu là, je ne savais plus trop quoi penser car elle me disais ça avec le sourire. « Arrêtes donc de me niaiser. J’peux pas t’avoir manqué de respect au party de Noël, j’ai dansé deux fois avec toi et ça s’est bien passé. »

Angelus : Pascal, ferme ta gueule !

Elle poursuivit : « Écoutes, si tu ne veux pas danser avec moi, tu peux me le dire » Tourne à droite, pas de base… « En plus tu voulais prendre des cours privés et là, tu ne me fait pas danser au party de Noël comment tu penses que je me suis senti ?. Je me suis senti comme une rejet. Tu danses avec moi dans les cours et dans les pratiques mais lorsqu’il y a une soirée, tu me plante là. Mais bon, j’ai réfléchi et c’est oublié maintenant. »

Je suis vraiment perplexe. Est-ce qu’elle me taquine ou bien est-ce qu’elle est sérieuse parce que si elle est sérieuse, ça ne restera pas là. Et tout ce ci se passe pendant que nous dansons et assimilons le pas du demi-tour et demi qui me semblait compliqué au départ. En pleine conversation, le prof se retourne vers nous et nous félicite d’avoir bien enchaîné nos mouvements. Il nous demande même d’avancer devant la classe pour se donner en exemple. La conversation à repris… J’ai arrêté de danser devant la classe.

Angelus : Pascal, s’il te plait, ferme ta gueule !

« Ton argumentation n’a pas d’allure, je refuse l’idée même de t’avoir manqué de respect. J’sais pas où tu veux en venir. J’espère que tu me niaise parce que là, ça commence à me gosser pas mal »

J’imagine qu’elle a perçue que je m’étais royalement refroidi durant l’heure qu’à duré notre « jasette » parce qu’elle se faisait de plus en plus souriante, me disait d’oublier sa mauvaise humeur et soulignait que nous dansions bien malgré qu’on se se disaient rouillées.

Après le cours :

Je lui ai demandé si elle devait partir immédiatement, je voulais discuter et comprendre où était le problème.

Voici ma chronologie, après avoir essuyé un refus de ma partenaire principale, Ma belle Lionne, de prendre des cours privés, j’avais demandé à Numéro Deux si elle le pouvait. Elle m’avait alors répondu qu’elle ne pouvait pas à cause de son horaire du temps mais qu’elle verrait. Je n’en ai plus jamais entendu parler mais pour elle, c’était réglé ; nous étions presque des partenaires même si elle était ma Numéro Deux. Nous dansions parfois dans le cours et nous dansions encore plus aux pratiques alors selon elle, lors du party de Noël, j’aurais du la faire danser plus souvent. D’où mon manque de respect envers elle.

Entre temps, je croyais m’être trouvé une partenaire pour les cours privés mais celle-ci s’est ravisée récemment.

Je me suis exprimé à mon tour et lui disant que nous n’étions pas officiellement des partenaires de danse mais que je comprenais qu’être Numéro Deux, que cela pouvait être difficile à gérer d’un cours à l’autre mais que c’était ainsi. Ce n’est pas de ma responsabilité s’il manque d’hommes pour elle. Dans ma conception des choses, je fais la différence entre les cours de danse durant lesquels j’avais mes deux partenaires principales, je fais la différence avec les soirées de pratiques où je danse avec qui bon me semble et ce peu importe l’âge, la taille, le poids et la beauté physique parce que justement, ce sont des pratiques, et, je fais une grande différence avec les autres soirées, comme le party de Noël, ou je choisi les femmes avec lesquelles je veux danser. Dehors les germaines, l’âge d’or, les matantes et les tailles fortes. Ma partenaire Numéro Deux n’est pas exclue par ces critères et j’ai dansé avec elle mais je ne lui devait rien ce soir-là, pas plus que les autres soirs. Pourquoi ne pas m’en avoir parlé ?

C’est son problème si elle n’a pas dansé aussi souvent qu’elle le désirait durant le party de Noël, pas le mien. C’est son problème si elle n’a su m’en parler ce soir là. Je ne vais surtout pas commencé à compter le nombre de danses que j’ai avec une ou l’autre. C’est son problème si elle est restée assise sur sa chaise et n’est pas allée demander aux gars pour danser avec elle, pas le mien. Je suis libre !

Après une heure d’argumentations et de contre-argumentations, c’était réglé. J’ai hâte de voir ce qu’il va arriver durant la pratique ce vendredi.


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