Magazine Humeur

Côte d’Ivoire: Laurent Gbagbo, une plume dans le cul.

Publié le 30 décembre 2010 par Menye Alain

Avec maestria sans doute, sur ce plan il faut avouer que le quidam qui se maintient au pouvoir en Côte d’Ivoire par tous les moyens illégaux, souffle de plus en plus sur le chaud et le froid, entraînant avec lui des extrémistes de tous bords. Dans ce cadre, entre des fous à lier, des suiveurs sans saveur ni connaissance, des xénophobes, des islamophobes, des antisémites et des anti-Blancs (la femme de Ouattara serait juive….mais catholique à ma connaissance), tous les ingrédients pour inciter à une guerre civile sont là.

Attention

En cette année 2010 qui s’achève, je voudrais pas ce billet, vous souhaiter les voeux les meilleurs pour la nouvelle année 2011 et mettre en garde ceux qui, tels des moutons de Panurge, soutiennent un imposteur. Oui, se cacher derrière les institutions de la République est un leurre dégoupillé par le boulanger. Au moment où l’Afrique s’apprête à entrer dans une phase électorale décisive avec environ 11 élections présidentielles, l’exemple ivoirien est le pire qui nous soit donné. C’est bien la première fois qu’un Gouvernement en place accuse l’opposition d’avoir truqué. C’est pourtant toujours le contraire. Malgré ça, certains refusent de voir la véracité de la victoire d’Alassane Dramane Ouatarra. Passons.

Mensonge

Celui qui souille l’Afrique plus qu’autre chose, reste dans une posture inflexible ou plutôt suicidaire, au détriment de son pays et du continent. Comment faire d’un simple differend electoral dans lequel, un président en place a  utilisé frauduleusement et abusivement en sa faveur une institution de la République, un combat panafricain ? Il s’agit du viol du code électoral ivoirien en son article 64 ( consultable ICI pour ceux qui refusent de se faire berner). C’est le tour de passe-passe que Laurent Gbagbo a réussi à faire gober à des milliers de nigauds dans lequel des intellectuels de pacotille se fourvoient sans vergogne et surtout, n’ont aucun  argument à faire valoir. Mais que vient donc faire l’Afrique dans cette histoire ? Est-ce les Européens, les Africains ou les  Ivoiriens qui ont voté ? Le panafricaniste autoproclamé, surtout d’opérette, joue à merveille cette symphonie, hélas, avec une plume dans le cul.

Hypocrisie

J’accuse Laurent Gbagbo et tous ses suiveurs d’hypocrisie. Ils mentent, ont jeté la honte aux chiens, triturent honteusement le trait. A cet effet, il m’est arrivé de discuter violemment -or ce n’est pas mon style-, avec une grande soeur très connue sur la place parisienne, qui n’a plus de recul sur ce dossier ivoirien pourtant simple à décrypter, pour peu qu’on ne soit pas de mauvaise foi. Certains ont pourtant l’outrecuidance de demander alors, par rapport à l’article 64 du code électoral, pourquoi j’affirme que Ouattara a gagné. Il ne faut pas avoir fait Science Po, pour comprendre que l’invalidation de 7 départements a fait basculer l’élection or, il y a eu aussi des fraudes dans l’Ouest du pays, favorable à Gbagbo. Ultime syncrétisme de la voltige mensongère, le camp du président sortant réclame un recomptage des vois en excluant, bien sûr, les 7 départements du Nord. Cherchez l’erreur !

Duplicité

A propos du recomptage des voix, aujourd’hui, le camp Gbagbo accuse les autres de refuser cette optique. Et pourtant, eux-mêmes, souvenez-vous, l’avait refusé à l’issue du premier tour que Laurent Gbagbo, selon des rumeurs des plus persistantes aurait été 3e et non premier. Menacer, faire semblant de tendre la main ou brandir le spectre de la guerre civile, sont autant d’attitudes irresponsables et indignes. Ainsi, face à la pression diplomatique, notamment les ambassadeurs qui ne seront que reconnus que s’ils sont nommés par Alassane Dramane Ouattara, Gbagbo replique qu’il rompra les relations diplomatiques avec ces pays-là. La question est de savoir en tant que qui ? Pire, dans l’optique d’une intervention militaire des ses homologues aficains-peu probable à mon humble avis-, il envoie des milices menacer des ressortissants Burkinabés ou Nigérians. L’Afrique n’a vraiment pas besoin de ce genre de boulet !



Retour à La Une de Logo Paperblog