Magazine Journal intime

Je Voo hais !

Publié le 06 janvier 2011 par Anaïs Valente

Il y a un mois, je vous contais mes premières mésaventures Voo-esques.  

Voo ne m’avait finalement jamais rappelée.

J’ai donc pris les choses en main, et ai rappelé moi-même, souhaitant, après framboise mûre réflexion, adopter un Voocorder et regarder la HD sur ma vieille TV du siècle dernier (nan, je rigole, elle date de 2001, ma TV).

J’appelle donc le service clientèle qui, après le choix de la langue, me  propose de choisir entre « vous voulez devenir client Voo » et « vous êtes déjà client Voo ».  Ouf, j’ai du bol, je veux devenir cliente, je ne devrai donc pas appeler un numéro surtaxé, réservé aux chers clients qui rapportent gros.

Un être humain me répond au bout de longues secondes d’attente, pour me dire « il n’y a personne pour Voo répondre, mais on va Voo rappeler ce matin ».  Si c’est pas la bonne blague belge du jour ça, faire décrocher du personnel afin qu’il signale à la clientèle que personne ne peut décrocher… 

Bien sûr, j’attends toute la matinée un appel qui ne viendra pas.

Mais le miracle se produit finalement le lendemain : on me rappelle.

Et le rendez-Voo est fixé le mardi 4 janvier, at home, pour l’installation de mon Voocorder.

Ils passeront entre 12 et 18 heures.  Impossible d’en savoir plus petite Anaïs, t’as qu’à la fermer et être présente.

Soit, je la ferme et je serai présente.

Le 30 décembre, je reçois un mail : « Cher client, Par ce message, nous vous confirmons le passage du technicien VOO le 04.01.2011 dans l'après-midi. Bonne journée !  L'équipe VOO. »

Et presque au même moment, un sms qui me confirme pareil.  Au cas où je lirais pas mes mails et au cas où j’aurais oublié le rendez-Voo pris, of course.

Tchu, sont bien organisés chez Voo.  Et ça me confirme que le passage initial du 17 novembre (cf mon billet dont question ci-dessus), ben il serait pas passé (ben quoi, un passage, ça passe…), vu que j’ai pas eu ces confirmations préalables.

Le 3 janvier, rebelotte : même mail, même sms.  Ouiiiiiiiiiiiiii, ça vaaaaaaaaaaaaaaaa, j’ai pigééééééééééééééé, je serai lààààààààààààà.

Et le 4 janvier, chuis fidèle au poste, clouée à mon canapé comme la grippe à sa victime.  Tant bien que mal, malgré la fièvre, j’ai dégagé le passage jusqu’au téléviseur, à la prise péritel (c’est toujours comme ça qu’on dit ?) et tutti quanti.  J’ai même entamé ma vaisselle, mais j’ai dû abandonner, terrassée par la fatigue.

14h30.  Appel téléphonique.  Voo.  « Chère Médéme, le technicien ne viendra pas, il vous pose un lapin, bonanéééééééééééééééééééé ».

Moi y’en a être furax, car moi y’en a avoir pris congé pour la circonstance.  Congé finalement muté en maladie, mais congé tout de même.

On se fout de qui, chez Voo (j’avais écrit vous, tout le monde finira par y perdre son belge, ma parole), ils pouvaient pas savoir avant 14h30 que le technicien censé passer entre 12 et 18 était en grève / grippé lui aussi / décédé / en train de fêter la nouvelle année à grandes lampées de champagne / passé chez Belgacom TV ?

Entre-temps, il m’a été confirmé que mon cas n’est pas rare, apparemment l’absence des techniciens Voo au jour fixé est aussi fréquente que les moustiques en Floride au mois de juillet, c’est dire.

Mon technicien est censé passer demain entre 13h30 et 16h… son étau horaire se resserre.

Le miracle se produira-t-il ?  Viendra-t-il ?  Viendra-t-il pas ?

S'il vient pas, je fabrique une poupée Voodou, non mais.

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