Magazine Humeur

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Publié le 11 janvier 2011 par Vinsh
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Bien le bonsoir mes gaufres, c'est Lauralee Bell qui te parle.
Ayé, après les 23, les 24 et les 25, qui ne m'avaient ni vraiment traumatisé ni laissé un souvenir impérissable, on y est, mes quenelles de brochet : on est le 11.1.11, la date symbole. La date où les réductions réservées aux moins de 25 ans prennent fin et où mon pouvoir d'achat va drastiquement diminuer (il en avait justement bien besoin, tiens). 26 ans c'est un peu un âge tout pourri, en fait. Fini l'éclat de la jeunesse, finie la première moitié de la vingtaine, fini le quart de siècle (bienvenue dans le deuxième quart, bitch), finis les stages, les études, les cuites en semaine dont on se relève tout frais le lendemain matin. Bref, bienvenue dans le no man's land entre les âges qui sonnent jeune (20 - 21 - 22) et l'âge qui sonne le glas (30). Un âge qui ne signifie donc pas grand-chose, qui ne définit ni la jeunesse houleuse ni le véritable vieillissement cutané (note pour plus tard : investir [enfin] dans un anti-rides, sans complexe).
Tout de même, on ne va pas se plaindre. Quand je regarde la sale impression que m'avait laissé l'année 2009 et ses très décevants 24 ans, je peux regarder les 25 ans que je laisse derrière moi avec sérénité, et même un chouïa de nostalgie. Il faut dire que ça a très mal commencé, que ça a empiré, puis empiré, puis encore empiré, avant de rebondir plus haut encore qu'avant. L'année de mes 25 ans (donc ma vingt-sixième année, si tu suis toujours) (je sais que tu DETESTES quand je fais cette précision) c'est un peu, dans la vie parisienne que je mène bon gré mal gré depuis maintenant presque trois ans (trois ans, la vache), l'équivalent du come-back de Britney Spears en 2008 : on n'y croyait plus, et pourtant, on l'a fait ! D'ailleurs, pour fêter ça, cette grue de Britney a décidé de sortir son nouveau sinegueule un peu pourrave tout pile pour la date de mon anniversaire (elle m'a envoyé un SMS hier pour me dire que c'était un pot-de-vin personnellement destiné à mon aimable face, pour que j'arrête de parler de Lady Gaga).
Tout ça pour dire que, comme chaque année, vient l'heure du bilan de l'âge (ou de l'année) qui s'en va, et de préparer le terreau psychotique psychologique de l'âge qui s'annonce. Et cette année, et bah ça va. C'était un peu les montagnes russes, mais pour l'instant, on peut dire que ça se termine comme un film Disney. Pas de bol, toutefois : comme chacun le sait, la vie ne s'arrêtera (mal)heureusement pas à cette actuelle période florissante. Mais 2010 et les 25 ans avaient tellement mal démarré et se sont finalement si bien goupillés, que 2011 et les 26 ans ne peuvent que ressembler à l'explosion musicale de Susan Boyle (nue) (tous aux abris !), non ?
C'est beau, je suis devenu optimiste ("Tu peux toujours rêver, ouais !"). Allez, pour mes 26 ans, je deviens reine de la pop, j'essaie de croiser ma concierge pour savoir la tête qu'elle a et pour pouvoir l'engueuler quand l'ampoule du couloir est cassée, et j'essaye de passer plus de deux jours d'affilée hors de Paris. On dira ce qu'on veut, mais tel Madonna et ses clubs de gym pour mexicaines cellulitées, j'ai vraiment des projets grandioses, quand j'avance en âge.
Donc, sans regret : bye-bye 25, c'était sympa, on keep in touch et on se rappelle, hein ; et ramène-toi, 26, je vais te bouffer.

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