Magazine

Claire Keim, "ça dépend" : du réchauffé ?

Publié le 11 janvier 2011 par Bottines

Quand une actrice sort un album, elle rentre illico presto dans le collimateur du "monde de la musique" et de beaucoup d'autres sceptiques. Qu'a t-elle à apporter ? Sait-elle au moins miauler aussi fort que Carla Bruni ? Qui l'a pistonnée ? Elle a besoin d'argent ou quoi ? Bref, la méfiance est de mise. C'est déjà trop beau de réussir sa carrière de comédienne, alors réussir EN PLUS une carrière de chanteuse à côté, c'est tout bonnement inenvisageable. Les success story de ce type, on préfère les laisser aux américains. C'est ce que Claire Keim, la célèbre blonde abonnée aux sagas de l'été de TF1, vient tout juste d'expérimenter.

Alors que ça dépend, le premier single de  son premier album (Où il pleuvra, sorti le 10 janvier dernier) commence à peine à circuler sur les ondes, la comédienne à la voix fluette s'est déjà fait secouer le prunier par le célèbre critique Eric Naulleau, qui officie sur France 2 dans l'émission On n'est pas couché.

Et pourtant, la jeune femme n'en est pas à son coup d'essai, comme le prouvent ses participations régulières aux Enfoirés et son duo couronné de succès avec Marc Lavoine (Je ne veux qu'elle, 2002).

Trop injuste ? Personne ne peut le nier, Claire Keim chante juste et a une voix plutôt agréable. On pourrait même parler de signature vocale, tant sa voix est reconnaissable. Puis, contrairement à certaines pointures incontestées de la chanson, la jeune femme a écrit et composé la grande majorité des chansons de Où il pleuvra. Il s'agit donc d'un travail de longue haleine et d'une vraie création personnelle.

Quant à la qualité du premier single, ça se discute : Claire Keim semble avoir pris le parti de la légéreté et c'est d'ailleurs ce qui lui sied le mieux. Certes la mélodie de ça dépend n'est pas des plus riches et pourrait même être perçue comme "simplette" mais elle est fraîche et sans prétention. De là à parler de grand art ? Non. Claire Keim ne transcende rien, elle semble avoir suivi le précepte de sa chanson. Pour que ça marche, peut être pense-t-elle que le mieux est de "dépendre (de la mode) du moment". Cela s'appelle du réchauffé mademoiselle Keim, du bon réchauffé, mais du réchauffé quand même... N.B : La prochaine fois, pensez à vous faire davantage violence.

A lire aussi : Vanessa Paradis, le live à Versailles Dans la "House de Katie Melua

Rihanna, les raisons d'un tel succès

Adèle a 21 ans et toutes ses dents (pas Amy Winehouse)


Retour à La Une de Logo Paperblog